Les véhicules Ford ont-ils des logiciels de manipulation ?
C’est le genre d’accusation qui a conduit à la révélation d’une affaire qui a déclenché le scandale Dieselgate et qui a coûté quelque 30 milliards de dollars au constructeur allemand Volkswagen. Même si comparaison n’est pas raison et que tout reste à démontrer, c’est à prendre très au sérieux, d’autant plus que l’on retrouve un nom bien connu qui est celui de Bosch. Pour le cabinet américain Hagens Berman, Ford aurait manipulé ses moteurs afin qu'ils réussissent les tests d'émissions polluantes alors qu'en réalité ils émettent deux fois plus que les limites légales imposées en conduite normale. Le constructeur nie farouchement. Bosch est en revanche plus prudent…
Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle affaire de logiciel truqueur rendant les moteurs plus vertueux qu’ils ne le sont au regard des normes antipollution ? On ne sait encore, mais la plainte a été déposée et va donc suivre son cours. Le cabinet d'avocats américain accuse le constructeur d'avoir manipulé les tests d'émissions de ses pick-ups F-250 et F-350 Super Duty. La plainte, déposée auprès d'un tribunal de district du Michigan, cite aussi l'équipementier allemand Bosch.
Dans un communiqué, Ford a assuré que tous ses véhicules respectaient l'intégralité des normes en matière d'émissions polluantes : "les véhicules Ford n'ont pas de logiciels de manipulation", écrit le constructeur. "Nous nous défendrons contre ces affirmations dénuées de fondement". Chez Bosch, le ton est différent. La marque dit faire toujours l'objet d'enquêtes et prendre "très au sérieux" les accusations de manipulations de logiciels de moteurs diesel. À suivre…
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