Les valeurs résiduelles chutent toujours plus
Les fameuses VR pâtissent d’un manque de demande en véhicules d’occasion récents.
De prime abord, cela peut sembler très technique. Mais les valeurs résiduelles, communément appelées VR par les pros, ont des conséquences sur un grand nombre d’automobilistes. Et les données fournies par Autovista concernant le marché tricolore de septembre 2024 ne sont guère réjouissantes.
En effet, cette étude indique que, sur un seul mois, la valeur des voitures de 3 ans mises en vente a baissé de 1 %. Cela peut paraître peu, mais cela indique que, en l’espace de seulement 4 semaines, la VR moyenne à 3 ans est passée de 54,8 % à 54,6 %. Concrètement, cela signifie qu’une voiture dont la valeur neuve, en septembre 2021, était de 10 000 € ne valait plus, le mois dernier, "que’’ 5 460 €.
Effet papillon
Ce n’est déjà pas une bonne nouvelle pour les particuliers qui sont en phase de vente de leur voiture actuelle. En effet, si la VR baisse, c’est que la demande est faible. En conséquence, une occasion trouvera aujourd’hui plus difficilement preneur et son prix de vente sera notablement inférieur à ce qu’il aurait été il y a quelques mois.
Les acquéreurs de voitures neuves vont également pâtir de cette baisse de forme de ces valeurs. En effet, pour calculer les loyers des locations avec option d’achat (LOA) et des locations longue durée (LLD), les constructeurs et les organismes de financement se basent principalement sur la VR prévue au terme du contrat. En effet, pour ce type de contrat, le client paye la différence entre le prix neuf du véhicule qu’il a choisi et sa valeur supposée en fin de LOA/LLD. Plus cette dernière est faible, plus la part à la charge du client, qu'il règle sous forme de loyers mensuels, est importante.
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