Les trottinettes électriques en libre-service encore pointées du doigt à Paris
Entre la Ville de Paris et les trottinettes électriques en libre-service, c’est loin d’être un long fleuve tranquille. Régulièrement pointés du doigt pour diverses raisons, les deux-roues électriques sont de nouveau dans le collimateur de l’équipe municipale d’Anne Hidalgo.
Alors qu’elles sont déjà limitées à 10 km/h dans 700 zones de Paris, les trottinettes électriques en libre-service sont encore dans le viseur de la Mairie de Paris, et notamment de l’adjoint aux mobilités et à la voirie, David Belliard.
L’élu a une nouvelle fois lancé un ultimatum aux opérateurs de trottinettes électrique parisiens : Lime, Dott et Tiers, pour trouver des solutions afin de limiter les usages dangereux et l’encombrement des rues parisiennes. Comme à son habitude, David Belliard se veut menaçant envers les opérateurs : « Toutes les options sont sur la table, dont celle d'arrêter la convention » a-t-il ainsi déclaré à l’AFP. L’adjoint EELV, ainsi que son collègue adjoint à l’urbanisme Emmanuel Grégoire, laissent dorénavant un mois aux trois opérateurs pour revenir avec : « des propositions d’innovation et d’évolution du service sur l’occupation de l’espace public et la sécurité. »
Ce n’est pas tout puisque selon un porte-parole de Lime, la municipalité leur a également demandé de « faire de la pédagogie autour de l'impact écologique positif des trottinettes. »
La balle est maintenant dans le camp des opérateurs, qui, sous la menace de se voir privés de convention afin de proposer leurs services dans la capitale vont devoir répondre aux exigences de l’équipe municipale d’Anne Hidalgo.
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