Les jeunes très attachés à la voiture malgré des tarifs trop élevés
Les moins de 30 ans se disent attachés à la voiture. Même si la moitié d’entre eux ne possèdent pas de véhicules parce que cela coûte trop cher.
Les jeunes de moins de 30 ans ont une image positive de la voiture. Et 83 % d’entre eux se disent être « attachés à leur voiture » selon l'étude internationale de l’Observatoire Cetelem publié ce 8 octobre ¹.
Les Chinois (97 %) sont les plus accrocs à l’auto devant les Polonais (89 %) et les Turcs (89 %). Les Espagnols (87 %), les Italiens (86 %), les Portugais (86 %) et les Français (86 %) avouent également une forte passion pour l'autiomobile. Pour Flavien Neuvy, Directeur de l’observatoire Cetelem, la voiture revêt « une dimension affective. C’est le bien le plus cher qu’ils possèdent dans tous les sens du terme ».
Une image positive de la voiture
Si la notion utilitaire prédomine, la voiture joue un rôle social, notamment en zone périurbaine et rurale pour visiter ses amis, sa famille ou aller au travail. 80 % des 18-29, considèrent leur voiture « indispensable au quotidien ».
Ce qui n’empêche pas de Joindre l’utile et l’agréable. 70 % (69 % en France) des moins de 30 disent prendre « du plaisir à conduire ». La voiture est vécue comme une bulle d’intimité, un deuxième « chez moi » souligne Flavien Neuvy. Un jeune sur trois trouve que l’image de la voiture s’améliore en France. Mais ils la considèrent comme trop chère.
Le neuf trop cher
La majorité des moins de 30 ans achètent une voiture d’occasion. Très marqué en Europe où 59 % des 18-29 ans optent pour un modèle d’occase contre seulement 8 % en Chine. En France, ils sont 68 % à se tourner vers de la seconde main.
Le prix d’achat moyen d’un véhicule fluctue fortement d’un pays à l’autre. Si la moyenne mondiale se situe à 14 881 €, les Chinois disposent de 21 518 € contre 3 381 € en Pologne, précédée de la France (12 290 €). Quant à ceux qui ne possèdent pas de voiture, près de 60 % d’entre eux estime que « cela coûte trop cher ».
L’avenir électrique
Plus engagés dans une mobilité plurielle et les déplacements multimodaux,62 % des moins de 30 ans ne peuvent « imaginer vivre » sans voiture tout au long de son existence. Mais dès qu’on aborde la question environnementale, « les jeunes se montrent moins indulgents que leurs aînés ». Près de la moitié des moins de 30 ans tiennent l’auto comme « source principale du réchauffement climatique » (VS 30 % des séniors) mais aussi comme principal facteur de pollution atmosphérique en ville.
61 % des 18-29 ans sont favorables à l’interdiction des motorisations thermiques en milieu urbain contre 46 % des séniors. Plus de la moitié des moins de 30 ans considère « les normes environnementales imposées à la voiture et à son usage sont suffisantes » alors que 24 % de cette tranche d’âge, demande plus de sévérité.
Dans ce contexte, la voiture électrique incarne un progrès technologique pour 75 % des moins de 30 ans. Leur avénement permettra d'améliorer « le bilan environnemental de l’automobile » (pour 84 % des interrogés). Plus de 6 sur 10 estiment qu’à terme les VE vont « totalement remplacer » les véhicules thermiques. Aux constructeurs de proposer l'offre adaptée.
1 / L’automobile une éternelle jeunesse ? Observatoire Cetelem, étude internationale auprès de 16 000 personnes dans 14 pays.
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