Le nouveau prix français de la Leapmotor T03 impressionne
Sur le papier, la citadine chinoise électrique distribuée par Stellantis casse tous les standards et surclasse largement la Dacia Spring. A condition que le groupe respecte une promesse importante.
La Leapmotor T03 est une micro-citadine de 3,62 mètres de long.
La voilà de retour, cette Leapmotor T03. Déjà proposée sur le marché français l’année dernière grâce à un importateur tiers, la micro-citadine chinoise revient cette fois via le réseau de distribution officiel du groupe Stellantis. Depuis, le groupement de marques dirigé par Carlos Tavares est en effet monté dans l’actionnariat du constructeur chinois et s’est engagé à commercialiser lui-même les modèles de Leapmotor en Europe. Comme le SUV C10, la T03 revient donc officiellement sur le marché français. Et à un prix canon !
Certes, on ne parle pas d’un modèle particulièrement bien fini ou plaisant à conduire. Avec ses batteries d’une capacité de 37,3 kWh garantissant une autonomie maximale de 265 kilomètres (cycle WLTP) et un moteur de 95 chevaux, la T03 ne casse pas trois pattes à un canard. Mais à 19 500€ et même à 18 900€ via une offre de lancement, elle revient 7 090€ moins cher que l’année dernière ! Cerise sur le gâteau, Stellantis affirme dans son communiqué officiel que l’auto « devrait être éligible » au bonus écologique français 2024 de 4 000€, grâce à sa construction « semi knocked down » consistant à importer les pièces en Europe avant de l’assembler sur place (en l’occurrence en Pologne). Soit un prix français final de base à 14 900€. Imbattable alors que la Dacia Spring démarre actuellement à 18 900€ !
Un bon niveau d’équipement de série
Car oui, la T03 bénéficie d’un bien meilleur niveau d’équipement de série que la Roumaine fabriquée en Chine (qui n’a elle pas droit du tout au bonus écologique français). Climatisation automatique, écran tactile central de 10 pouces compatible Apple Carplay & Android auto, combiné d’instrumentation numérique, caméra de recul, navigation, toit panoramique…c’est presque luxueux !
Ajoutez à cela un réseau de distribution qui doit atteindre 120 points de vente en France dès la fin du premier trimestre 2025 (s’appuyant largement sur le réseau existant des marques de Stellantis) et vous obtenez sur le papier une offre imbattable sur le marché des petites autos électriques. A condition que l’Adème valide son éligibilité au bonus écologique français (réponse attendue « le 30 septembre 2024 ») mais même sans, la Chinoise paraîtrait concurrentielle face à une Citroën ë-C3 démarrant à 19 300€ après bonus avec un moins bon niveau d’équipement mais de meilleures qualités dynamiques. Est-ce que Stellantis va piquer des clients de sa propre citadine électrique avec sa Chinoise importée ?
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