Le malus écologique 2025 va faire encore plus mal
Sans surprise, le malus écologique français deviendra encore plus sévère l’année prochaine. Il concernera quasiment toutes les petites citadines à essence et atteindra des sommets pour les voitures puissantes, même celles encore relativement abordables.
D'après le barème du malus écologique français, cette modeste Dacia Sandero de base (65 chevaux) est un véhicule polluant.
Un seuil de déclenchement à 118 g/km et un montant maximal de 60 000€ dès 194 g/km de CO2. Voilà le niveau actuel du malus écologique 2024 français, qui pénalise désormais de modestes citadines à moteur essence comme la Dacia Sandero de base (120 g/km de CO2) et plombe complètement des machines pas si puissantes que ça (60 000€ par exemple pour la Toyota GR Yaris restylée !).
Sans surprise, ce sera encore pire en 2025 si l’on en croit les informations rapportées par les journalistes du Monde, qui ont pu consulter les projets du gouvernement pour limiter le déficit. Le seuil de déclenchement est désormais prévu à 113 g/km, ce qui signifie que même des petites micro-citadines comme la Renault Twingo (116 g/km avec son moteur de 65 chevaux) ou la Toyota Aygo X en finition haute (114 g/km) seront pénalisées. Quant au malus maximal, il passerait à 70 000€ dès 189 g/km de CO2. Avec ses 186 g/km de CO2, une Honda Civic Type R aura ainsi quasiment droit au malus maximal l’année prochaine. De quoi dissuader les derniers clients de ce genre d’auto chez nous !
Un malus au poids plus sévère aussi
Les journalistes du Monde annoncent aussi un malus au poids plus sévère, toujours déclenché à 1 600 kg, mais sans doute avec moins de véhicules exonérés (notamment les hybrides à la consommation jugée importante). Ce malus au point doit ensuite se déclencher dès 1 500 kg en 2026.
Les éléments relatifs à la loi de finances 2025 doivent encore être votés mais ces mesures devraient passer sans contestation. Le nouveau barème de ce malus automobile doit rapporter 316 millions d’euros. Et dites-vous que ce malus maximal doit finir par atteindre les 90 000€ en 2027 pour les véhicules neufs thermiques aux motorisations puissantes.
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