Le gouvernement s’inquiète d'une flambée du prix du carburant
Conséquence des attaques en Arabie Saoudite, le prix du carburant grimpe de façon inquiétante. Une flambée des prix qui commence à faire réagir en haut lieu sur le montant des taxes à appliquer dans une telle situation.
Voici bien un sujet d’inquiétude commun aux automobilistes et motards, que celui du prix du carburant. Les images impressionnantes venues d’Arabie Saoudite ont pour conséquence directe une variation frénétique du prix du baril de pétrole. En quelques heures, le baril de Brent (pétrole brut de mer du Nord, baril référence en Europe) est passé de 60,12 $ à 69,3 $ avant de retomber à 64,5 $ en milieu de semaine. Bien sûr, aussitôt les grandes enseignes pétrolières ont annoncé une répercussion rapide sur les prix à la pompe de l’ordre de 4 à 5 centimes €. Le P.-D.G. de Total, estimant même ce mercredi sur Europe 1 que « ce n’était pas aux pétroliers de faire un effort » Sous-entendu plutôt explicite pour refiler la patate chaude au Gouvernement.
Du côté de l’exécutif, justement, on scrute la crise avec attention et on se dit prêt à mobiliser les stocks stratégiques pour éviter une inflation trop importante, et une nouvelle source de mécontentement général. Si les appels à la baisse de la fiscalité sur les produits pétroliers se multiplient chez les citoyens et associations de consommateurs, le Conseil des prélèvements, associé à la Cour des comptes, proposent quant à eux « la reprise d’une augmentation de la taxe carbone… ».
Une mesure difficilement applicable (voire explicable) en pleine période de troubles au Moyen-Orient et d’incertitudes sur les cours mondiaux de l’or noir.
Sans visibilité à moyen terme sur l'évolution du prix du carburant, qui dépendra pour partie des réactions politiques internationales, le gouvernement se laisse le temps de la réflexion. En attendant, automobilistes comme motards gardent un œil attentif et intéressé sur la situation des prix à la pompe et sur leur budget.
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