Le frein à main manuel est une espèce en voie de disparition
Selon une récente étude, seulement 30 % des modèles commercialisés en Europe en 2019 proposent un frein à main manuel, contre 37 % en 2018. Une espèce en voie d'extinction, déjà disparue chez certaines marques haut de gamme.
Le frein à main manuel continue sa descente vers sa retraite définitive. C'est en tout cas ce qu'il ressort d'une étude récente qui démontre que seulement 30 % des voitures vendues en 2019 le proposent, contre 37 % en 2018, et bien plus encore les années précédentes. Une courbe à coefficient négatif qui s'explique par l'automatisation grandissante de la conduite et de tout ce qui l'entoure.
32 constructeurs ont été passés au crible (sur le marché britannique), et plusieurs d'entre eux ne proposent plus du tout de frein à main manuel : Audi, Jaguar, Land Rover, Lexus, Mercedes et Porsche. A l'inverse, des marques comme Suzuki ou Dacia misent encore énormément sur le frein à main manuel, gage de réduction des coûts.
En effet, le frein à main automatique requiert de petits moteurs électriques, un câblage et des plaquettes spécifiques. Son avantage : il ne s'oublie pas (il s'active souvent à la coupure du moteur) et ne nécessite pas de resserrage de câble. L'inconvénient réside dans les plaquettes arrière, parfois plus coûteuses que sur un frein à main classique.
Le frein à main manuel n'a pas seulement disparu sur les modèles haut de gamme : la Ford Focus, le Volkswagen T-Roc et Tiguan.
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