Le diesel chez Volvo, c'est fini... mais quelle histoire !
Les derniers poêles à mazout sont sortis des usines européennes de la firme suédoise. L'occasion de revenir sur quelques diesels emblématiques…
Volvo l’avait annoncé en septembre dernier et, hélas pour les grands rouleurs amateurs de la marque, c’est devenu une réalité : les chaudières suédoises font désormais partie de l’Histoire, l’usine de Gand (Belgique) ayant construit une dernière V60 mazout en février, et celle de Torslanda (Suède) un XC90 fonctionnant au gazole très récemment (photo d'ouverture).
Une étape importante dans les 97 ans d'histoire de l’entreprise, dont l’ambition est désormais de devenir un constructeur de voitures entièrement électriques et d’atteindre zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2040. Pourtant, il y a encore cinq ans, le diesel représentait la majorité des voitures vendues en Europe en 2019.
Parmi les meilleures chaudières roulantes…
N’en déplaise aux détracteurs de mazout, un petit historique des poêles à fioul de la marque s’impose…
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En 1979, la firme produit une toute première voiture diesel pour les automobilistes qui ont commencé à percevoir les avantages de ce type de moteur qui, jusqu'alors, était plutôt destiné aux chauffeurs de taxi et voyageurs long-courriers : la Volvo 244 GL D6. La mécanique est relativement efficace et pour cause : elle dispose de six cylindres. Suivront, bien entendu, d'autres moteurs mazoutés, souvent d'origines étrangères.
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Mais avec la V70, la marque présente un tout premier diesel fabriqué en interne. Un bloc à cinq cylindres fabriqué dans l'usine de Skövde (Suède) qui propulsera de nombreux modèles, y compris la petite C30 (photo ci-contre) qui a laissé un souvenir ému à votre serviteur : c'était bruyant mais mélodieux, coupleux à en faire fumer le train avant et pas vraiment sobre, mais très attachant.
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Viendront ensuite de petits moteurs 1.6 litre capables de couvrir plus de 1 200 km d'une traite, et surtout une V60 D6 hybride rechargeable : une révolution sur le marché permettant de parcourir jusqu'à 50 kilomètres en électrique (plutôt 40 dans la vraie vie) et environ 1 000 kilomètres avec le gazole, pour une puissance de 215+70 chevaux (0 à 100 km/h en 6,2 secondes).
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Une auto très intéressante aujourd'hui encore et pour cause : grâce à cette technologie, elle est l'un des rares diesels à recevoir une vignette Crit'air 1 permettant de rouler en île-de-France jusqu'en 2030. Elle a pourtant plus de douze ans ! Pour le reste, rien de bien passionnant, la marque ayant laissé tomber la course à l'armement face aux autres prémiums. Dommage, car un moteur à 5 ou 6 cylindres aurait permis au dernier XC90 de mieux affronter les Audi Q7 et BMW X5, entre autres…
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