Le couple Renault-Nissan veut repartir du bon pied
Renault et Nissan se seraient enfin réconciliés. Pour cela, la marque au losange aurait consenti à laisser davantage de liberté aux Japonais. Et leur travail commun concernera vraisemblablement moins de projets.
Tout allait pour le mieux entre Renault et Nissan jusqu’au début de la précédente décennie. Nissan a retrouvé une santé de fer dans les années 2000 grâce à la stratégie mise en place par Renault, puis les Français ont largement bénéficié des bons résultats mondiaux de Nissan. La situation s’est ensuite dégradée jusqu’à un point de quasi-rupture à la fin de la dernière décennie, moment où le patron de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Carlos Ghosn a été arrêté grâce à la collaboration des dirigeants de Nissan avec la justice japonaise.
Depuis, les deux entités essaient de recoller les morceaux. Si Renault n’était pas en mesure d’annoncer de bonnes nouvelles sur le sujet à l’occasion de l’annonce de sa grande réorganisation à la fin 2022, on apprenait récemment que des discussions étaient en cours pour définir les contours d’une nouvelle alliance entre Renault et Nissan mieux adaptée aux besoins actuels des deux groupes (et compatible avec le grand projet de Renault et ses nouveaux associés chinois de Geely). D’après les journalistes d’Automotive News, Renault et Nissan confirmeront les détails de leurs futures collaborations le 6 février prochain à Londres. Ils travailleront ensemble sur moins de projets qu’avant et Renault donnera plus de liberté à Nissan.
Cinq projets communs et moins de parts
Renault aurait accepté de réduire sa participation dans Nissan à 15% au lieu de 43% actuellement. Dans le nouveau plan baptisé « Reloaded » organisant la collaboration entre les deux constructeurs sur les cinq prochaines années, cinq projets communs seraient prévus avec un gros plan de développement pour l’Inde où il est prévu d’ouvrir une nouvelle usine de fabrication de petites voitures, de boîtes de vitesses et de moteurs. Ce plan concerne aussi le marché sud-américain et possiblement le développement d’une remplaçante pour les Nissan Micra et Renault Clio actuelles. Par ailleurs, Nissan aurait finalement accepté d’investir dans la nouvelle entreprise Ampère de Renault consacrée au développement des voitures électriques. Enfin, la question de la cohabitation avec Geely (et Aramco) aurait été discutée et les deux groupes se seraient mis d’accord sur le sujet. Rendez-vous le 6 février prochain pour connaître plus de détails sur les futures synergies entre Renault et Nissan.
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