La ville de Reims se relâche elle aussi sur la ZFE
Reims s’inscrit parmi les villes ayant décidé de relâcher un peu leurs projets en matière de ZFE. Cette fois, c’est la pollution basse mesurée dans sa métropole qui lui permet de retarder le passage à la vignette Crit’Air 3 obligatoire.
Décidemment, de nombreuses villes semblent décider subitement de ne plus aller aussi loin que prévu dans l’application des mesures de restrictions de circulation au sein de leurs ZFE. Alors que les principales métropoles de France doivent progressivement interdire la circulation des véhicules jusqu’aux diesels neufs, plusieurs d’entre elles font marche arrière. Lyon a décidé de décaler de deux ans son barème, quelques semaines après Paris. Dans d’autres villes, ce sont les députés qui demandent de supprimer carrément les ZFE. Le Sénat a également donné son avis sur le sujet.
Cette fois, la ville de Reims annonce qu’elle ne va pas appliquer l’interdiction de circulation des véhicules Crit’Air 3 en janvier 2024 comme prévu. En raison d’un taux moyen de dioxyde d’azote mesuré à 31 microgrammes par mètre-cube dans son centre ville sur l’année 2022, elle tombe au-dessous du seuil de 40 microgrammes par mètre-cube fixé comme limite par l’Union européenne. Dans un communiqué officiel publié ce lundi, elle considère que ces niveaux sont assez bas pour ne plus avoir à mettre en œuvre l’interdiction de circulation des véhicules Crit’Air 3. Elle est ainsi repoussée à 2029.
Au-dessus du seuil permettant d’éviter les ZFE
Il y a quelques mois, un décret précisait que les villes françaises ayant une concentration en dioxyde d’azote inférieure à 10 microgrammes par mètre-cube pouvaient se passer de ZFE. La concentration en dioxyde d’azote à Reims reste donc très supérieure à ce seuil d’exonération, même si elle a chuté de manière importante (41 microgrammes par mètre-cube en 2019).
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