

Pour comprendre l’ampleur du phénomène, il faut se souvenir qu’en Europe, le marché annuel du bus électrique est estimé à 3 500 unités. Ou que cette flotte de bus est plus importante que l’addition de celles des cinq plus grandes métropoles nord-américaines que sont New York, Los Angeles, New Jersey Transit, Chicago et Toronto.
Il faut dire aussi que Shenzhen n’est autre que le siège du fabricant de voitures et autobus électriques BYD. C’était donc le lieu idéal pour montrer l’exemple. La ville a consacré 422 millions d’euros à ce projet qui a débuté en 2009, lorsqu’elle a été choisie comme cité pilote pour le lancement d’un programme national de transition vers les véhicules à énergie propre.
Ces bus électriques consomment 73 % d’énergie en moins que des bus diesel. Une performance qui permet à la municipalité d’économiser 340 000 tonnes de carburant par an et d’éviter l’émission annuelle de 1,35 million de tonnes de CO2. La recharge de tous ces bus se fait sur 8 000 bornes réparties dans 510 stations. Elle dure environ 2 heures.
Une révolution qui n’en est qu’à ses débuts puisque la municipalité vise à présent l’électrification totale de tous ses taxis. Un projet bien engagé puisqu’aujourd’hui, 12 518 d’entre eux soit 62,5 % du total, sont déjà électriques.
SPONSORISE
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération