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La pause douanière de Donald Trump concerne tous les secteurs, sauf l'automobile

Dans Economie / Politique / Politique

Michel Holtz

Alors que tout le monde se réjouit, momentanément, de la volte-face de Donald Trump et de la pause de 90 jours qu'il a consenti le 9 avril, la filière automobile continuera d'être taxée à 25 % à l'entrée des États-Unis.

La pause douanière de Donald Trump concerne tous les secteurs, sauf l'automobile
Donald Trump a appuyé sur la touche "pause" en ce qui concerne les droitrs de douane. Mais pas pour tous. Crédit photo : UPI/MAXPPP

Le vin de champagne peut sabrer son propre breuvage : le voilà épargné de taxe douanière supplémentaire, du moins pendant la « pause » instaurée le 9 avril par Donald Trump après sa rafale de droits annoncée il y a une semaine. Mais pas l’industrie automobile.

Une filière qui n’a qu’un credo depuis des années : la stabilité, pour prévoir et investir. Or, depuis son accession à la présidence des États-Unis, on ne peut pas dire qu’elle soit entendue.

Une pause pour les uns, une punition pour les autres

Alors qu’elle espérait faire partie du lot de condamnés en sursis, puisque le locataire de la Maison Blanche vient d’appuyer sur la touche « pause » pendant 90 jours, elle se rend compte qu’il n’en est rien. 

C’est que, dans la foulée de la déclaration présidentielle, Scott Bessent, le secrétaire d’État au trésor (le ministre de l’économie local) a tenu une conférence de presse, expliquant que l’automobile n’était pas concernée par la pause, pas plus que l’acier. Les 25% appliquées depuis le 2 avril continueront donc de l’être, alors que les autres secteurs sont, momentanément, soulagés. 
L’euphorie aura été de courte durée, et n’aura persisté, pour la filière, que l’espace de quelques minutes avant la douche froide. 

Des cotations malgré tout en hausse

Pourtant, au lendemain de l’annonce trumpesque, les bourses européennes ont fait grimper les cotations des constructeurs européens. Stellantis, notamment a vu sa valeur augmenter de plus de 8% et celle du groupe Volkswagen de 4,5%. 

Qu’est ce qui peut expliquer ce déni boursier ? Peut-être l’espoir que le président revienne sur sa décision dans les heures ou les jours qui viennent, et qu’il exempte finalement l’automobile, du moins pour un temps. Une possibilité plausible, étant donné ses virements de bord pour le moins fréquents.

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