La municipalité de Barcelone face au casse-tête des deux roues motorisés
En Espagne, la municipalité de Barcelone est confrontée à un problème de stationnement des deux roues. Il y a trop de ces moyens de locomotion par rapport aux places de parking disponibles.

Barcelone est la ville européenne qui compte le plus de motos par habitant : plus de 200 000 pour seulement 70 000 places de parking. Du coup, tout le monde se gare là où il peut. La municipalité essaye depuis des années de trouver une solution. L’arrivée des scooters et autres trottinettes électriques, en vogue depuis quelque temps, ne fait que compliquer la tâche de la communauté pour permettre une gestion sereine du vivre ensemble.
Selon l’article 40 du règlement municipal, il est possible de stationner une moto sur un trottoir mais uniquement sous certaines conditions.

S’il n’est pas possible de se garer sur la chaussée, il est toléré de se garer en bataille (si le trottoir fait plus de 6 mètres de large), toléré également de se garer en parallèle du trottoir (s’il mesure entre 3 et 6 mètres de large). Enfin, il faut respecter une distance de 2 mètres entre la moto stationnée et les passages piétons ou arrêt de bus, pour ne pas gêner la circulation des piétons. Il est interdit, par ailleurs, de se garer sur un trottoir le moteur allumé et assis sur la selle. Il faut pousser à Barcelone pour se garer.
Pour rappel, à Paris, Anne Hidalgo n’aime pas plus les motos que les voitures, et la guerre avec les deux roues fait rage également, avec un usage non dissimulé de la fourrière. Dans notre chère capitale, ce sont ainsi plus de 34 000 deux roues motorisés qui y ont été envoyés en 2019.
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