La Chine va laisser plus de liberté aux constructeurs étrangers
En Chine, les constructeurs étrangers doivent s'associer à un partenaire local et ne peuvent être majoritaires dans la coentreprise formée. Un plafonnement qui va bientôt être supprimé.
Le marché chinois a déjà des allures d'Eldorado pour les constructeurs européens. Il faut dire qu'il s'y est écoulé près de 29 millions de véhicules l'année dernière. Et l'Empire du Milieu va être encore plus attractif car Pékin a décidé d'assouplir les règles pour les marques étrangères, comme l'avait promis il y a quelques jours le président Xi Jinping.
Jusqu'à présent, pour s'implanter localement afin d'éviter les énormes droits de douane, les constructeurs doivent s'associer à un partenaire chinois dans le cadre d'une coentreprise dont ils ne peuvent posséder plus de 50 %. C'est ce plafonnement qui va être supprimé par étapes au cours des prochaines années. Les marques automobiles étrangères pourront ainsi être majoritaires dans une entreprise basée en Chine.
La nouvelle règle va d'abord s'appliquer pour les véhicules hybrides et électriques, la Chine ayant décidé de booster les ventes de voitures vertes en imposant des quotas. Puis ce sera au tour des véhicules commerciaux en 2020 et de l'ensemble des véhicules de tourisme en 2022. L'assouplissement va donc donner beaucoup plus de liberté aux étrangers, qui représentent déjà une part majoritaire des ventes (un peu plus de la moitié des immatriculations au premier trimestre 2018).
Pékin fait ainsi un gros geste d'ouverture pour éviter une escalade dans la guerre commerciale entre la Chine, les États-Unis et l'Europe.
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