L'auto des voisins - Près de Sens, Christophe, fidèle à Toyota, roule en Rav4 hybride
Michel Holtz , mis à jour
Il a successivement conduit une Prius et une Auris, avant de craquer, en 2018, pour un Rav4. Ce praticien en psychothérapie qui exerce dans un petit village de l'Yonne nous explique son choix qui tient en deux arguments : son auto doit être hybride et fiable. D’où sa fidélité à la marque, et à son concessionnaire, depuis très longtemps.
L'auto des voisins, c'est quoi ?
Ils sont nos voisins, ou parfois des Français qui habitent plus loin. Comment se décident-ils lorsqu’ils souhaitent acheter une auto ? Quels sont leurs critères des acheteurs de voitures ? Évidemment, les essais Caradisiac leur permettent de se forger une opinion, mais entre le budget, le bouche-à-oreille, le design et des besoins spécifiques, chacun établit généralement son propre cahier des charges. Une fois le modèle choisi, quelles sont les démarches effectuées jusqu’à l’acte d’achat ? Autant de questions que nous allons aborder dans cette série, en allant à la rencontre des automobilistes acheteurs de voiture. À votre rencontre.
Il se pose des questions. Un SUV ? Il n'en a pas plus vraiment la nécessité. Christophe Ramond, praticien en psychothérapie dans un petit village près de Sens organisait jusqu'il y a peu, en parallèle de son métier, des expos de peinture, "et je devais transporter des toiles de grand format". D’où l'achat, en 2018, de ce Toyota Rav4 hybride. Mais le vaste coffre ne sert plus aujourd'hui qu'à Flora, sa chienne qui, dès qu'elle entend le signal sonore de l'ouverture du coffre électrique, rapplique depuis l'autre bout de la propriété pour grimper à bord.
Pour autant, il n'est pas près de revendre le SUV japonais. "J'apprécie son confort, et le fait d'être en hauteur pour conduire et de ne plus avoir à me baisser pour grimper à bord. Et puis, l'espace intérieur c'est bien agréable". Ce Rav4 hybride, il l'a acheté neuf, auprès du concessionnaire Toyota de Sens, comme toutes ses autos depuis l'arrivée de cet exilé du nord de la France dans la région en 1994. "J'ai eu une Prius, puis une Auris, et maintenant ce Rav4". Toutes étaient hybrides. "À l’époque de mes premiers modèles, c'était le seul constructeur à disposer de cette technologie. D’où mon choix". Un choix guidé par des vertus écologiques, certes, mais financières aussi, en raison de la basse consommation du système. Quant à la fidélité à la marque, aujourd'hui ou l'hybridation est répandue chez tous les constructeurs, il l'explique de deux manières : "la confiance envers le concessionnaire, et la fiabilité des Toyota. Je n'ai jamais eu le moindre souci".
L'automobile n'est pas sa passion
La fiabilité d'une voiture est donc son critère essentiel. Car le praticien l'avoue : il n'y connaît strictement rien. La puissance de son auto ? On lui souffle à l'oreille le nombre de chevaux de son SUV, "218", sans pour autant l'émouvoir. La boîte automatique CVT, parfois critiquée ? "Je m'y suis largement habitué, toutes mes Toyota en disposaient" La consommation de l'engin ? Il n'a pas l'œil rivé sur son ordinateur de bord qu'il a du mal à repérer dans la constellation de boutons. Après enquête, il affiche 8 l/100 km en moyenne. Quant au niveau de finition de son SUV (Dynamic en l'occurrence), il ne s'en soucie pas plus. Même punition pour les équipements : il connaît surtout ceux dont il ne veut pas. "Je n'ai pas besoin d'un GPS par exemple. Celui de mon téléphone est beaucoup plus à jour et m'indique les radars". Alors que celui de son Toyota ne les indique pas "et pour sa mise à jour, je devrais payer un abonnement". Alors, il n'y a pas souscrit.
Ses autos, Christophe les garde longtemps et quand elles sont à bout de souffle, ou presque, il les revend de particulier à particulier, "sauf la dernière, l'Auris. que j'ai laissé à mon fils." Il a donc acheté sa nouvelle monture il y a deux petites années, sans apport. L'auto s'affichait alors à 37 100 euros, prix catalogue. "Mais j'ai obtenu une bonne remise. Pour le financement, j'ai mis l'offre de Toyota en concurrence avec celle de ma banque. Et c'est ma banque qui a gagné".
La prochaine voiture ? Une Toyota, pour changer
Il est donc parti pour de longues années de copinage avec son Rav4. Et pour le moment, Christophe Ramond ne songe pas du tout à son remplaçant. Mais le cas échéant, il se verrait bien au volant d'une auto un peu plus petite, et moins lourde. Et comme les SUV ont désormais sa faveur, pourquoi pas le crossover urbain de la gamme Toyota, une marque qu'il ne songe pas à quitter. Mais d'ici là, le CH-R en sera à sa deuxième génération, au moins.
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