Koenigsegg : à quand le moteur "Freevalve" ?
Koenigsegg préparerait, selon la rumeur, une hypercar plus "accessible" à un million d'euros. Ce serait aussi l'occasion pour la marque scandinave de lancer, enfin, le fameux moteur "Freevalve", annoncé en 2016 et qui n'a jamais franchi le stade de la production.
Avec une unique Regera à plus de 2 millions d'euros, hors options, Koenigsegg ne fait pas vraiment dans la grande série. Mais cela pourrait changer : un investisseur privé annonce détenir des informations sur le prochain modèle, qui serait un peu plus accessible et permettrait à Koenigsegg de produire une centaine d'unités de cette auto à l'année (contre une poignée de Regera actuellement).
Cette auto, qui ferait appel à un V8 2.9 biturbo d'un millier de chevaux, aurait une particularité : l'absence d'arbre à cames. La société Freevalve, filiale de Koenigsegg, avait justement dévoilé ce moteur en 2016. Le principe est simple : les soupapes sont activées par des actionneurs électropneumatiques. Les avantages seraient nombreux : il n'y a plus d'arbre à cames relié à la distribution, rendant ainsi le haut moteur bien plus compact. Et surtout, il y aurait un gain de poids et d'efficience non négligeable, avec un moteur plus "rond" à bas régime avec des rejets de CO2 réduits.
Le problème, jusque là, est que cette technologie n'a pas vraiment vu le jour. Qoros, la marque chinoise, l'a testé sur un petit quatre cylindres avec le moteur "Qamfree", les premiers exemplaires de série étant prévus, au mieux, pour le courant de l'année.
Ce type de moteur présenterait deux défauts : le cas du problème sur un actionneur (que se passe-t-il ave cla montée du piston avec soupapes ouvertes ou fermées ?), et la puissance nécessaire pour faire fonctionner le pneumatique. Mais selon le concepteur, celle-ci serait en fait compensée par le fait qu'il n'y a pas besoin d'une pompe à huile haute pression pour lubrifier le haut moteur, qui est approvisionné en huile par un circuit indépendant et donc plus économe.
Chez Koenigsegg, l'adoption du Freevalve permettrait aussi de pouvoir rouler tout le temps à l'éthanol, les problèmes de démarrage à froid d'un moteur tournant à l'alcool étant réglés par cette technologie (ou, en tout cas, c'est ce qui est annoncé). Et l'on connaît l'attachement de Koenigsegg à l'éthanol, qui permet d'atteindre les puissances maximales annoncées.
Le problème, c'est que cette débauche de technologie, associée à une auto entièrement faite de carbone (et entourée de quatre jantes en carbone) vaudrait donc cher : un million d'euros.
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