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Interview : le Team 18 des sapeurs pompiers est vice-champion du monde d'Endurance

Dans Moto / Sport

Vincent Demeslay , mis à jour

Interview : le Team 18 des sapeurs pompiers est vice-champion du monde d'Endurance

Il aura fallu moins de 10 ans au team 18 des sapeurs pompiers pour passer du statut d'équipe amateur à celui de vice-championne du monde d'endurance. La bagarre aura été rude jusqu'au bout et après l'exploit de terminer sur le podium du Bol d'Or, la 4e place des hommes en rouge obtenue au Qatar est synonyme d'une seconde place mondiale. Seconde place qui, pour Yannick Bureau, le team manager de l'équipe, a la même saveur qu'un titre mondial. Il revient pour nous sur le dernier week-end de la saison 2009.


Bonjour Yannick. Tu avais qualifié le podium du Bol d'Or d'historique. Comment décrirais-tu le résultat obtenu à Doha ?


Alors comment dire. Enorme ? Oui Enorme parce que ce résultat, c'est la continuité. A la fois c'est énorme pour le côté historique en 2 points. Déjà, rare sont les fois où des équipes comme la notre ont pu devenir vice-championne du Monde d'endurance avec des pilotes dont ce n'est vraiment pas le métier. Et puis c'est historique aussi dans le sens où en 2010, cela fera 10 ans que le team 18 existe. Et bien aujourd'hui on a bouclé une première décennie en partant de rien du tout pour arriver à un titre de vice champion du monde. Nous avons fait notre 1ère course en 2000. C'était le Bol d'Or avec une équipe faite de bric et de broc : on peignait les carénages à la bombe derrière le stand, on nous avait prêté une moto, on termine bon dernier en faisant comme beaucoup : on avait cassé à 6h du matin et on était ressortie à quelques tours de l'arrivée histoire de finir. Nous n'avions pas de véhicule, pas de tenues, pas de barnum, rien et en moins de 10 ans, où certaine année nous n'avons fait qu'une ou 2 courses voir rien du tout comme en 2004, nous sommes vice-champion du monde.


Quel sentiment se dégagait à l'issus de la course ?


J'aurais tendance à dire : voilà, la boucle est bouclée. On est à la fois très fier et très heureux. Olivier et moi, à l'arrivée, on avait le sentiment suivant : « on l'a fait en 10 ans, on l'a fait, on est tout en haut » car même si ce n'est pas la première marche, pour nous ça le vaut largement. Personnellement, je ne suis pas du frustré de ne pas être champion du monde. Pour moi, c'est un titre qui en vaut un autre : vice champion, pour moi, c'est comme le titre.


Comment as-tu gérer le temps d'attente entre le Bol d'Or et Doha ?


Mathématiquement, on savait qu'on pouvait le faire. Depuis 1 mois, j'essayai de ne pas trop penser à cette 2nd place car je savais très bien qu'on pouvait aussi se retrouver complètement en dehors du podium. Toute la semaine, je me disais que ce serait déjà très bien de faire un podium mondial en étant 3e. Mais je ne te cache pas quand même que j'aurai été un peu déçu si nous n'avions pas pu prendre cette seconde place. Ca nous aurait donné le sentiment de rater un peu quelque chose. Pour moi, ça a été la course quasi parfaite, on a eu juste un problème de transpondeur à cause de la collision du départ.


Avez-vous ressentie de la pression ?


Effectivement, nous sommes partie avec une pression importante car nous savions que nous pouvions faire quelque chose de grand. La 1ère place était jouée donc le focus de tous les médias s'est fait sur cette 2nd et 3e place. On était 4 ou 5 à prétendre à ces places. Nous on savait que la sanction serait immédiate sur une course courte. La première des équipes qui ferait une faute, qui chuterait ou qui aurait un problème mécanique, et bien, se serait fini pour elle. Donc on est partie là bas en sachant qu'on n'était pas en vacances. J'étais près, les pilotes aussi, on avait un peu le couteau entre les dents et à la fois on se disait : on va faire notre course et le dernier Bol a bien prouvé que l'on compte les points à la fin du match. On ne va pas tirer de plans sur la comète, on va faire notre course comme on sait le faire, on gérera les faits de course comme on sait le faire en terme de stratégie, on s'adaptera et on va jouer le match jusqu'au bout. Le but était de tout donner et de ne rien regretter.


Comment s'est passé votre début de meeting ?


Nous connaissions déjà la structure de Doha. David, étant blessé l'année dernière, n'avait pas couru sur ce circuit depuis un petit moment et Jérôme ne connaissait pas du tout le circuit. Nous avons donc beaucoup travaillé sur de la vidéo embarquée. De son côté, l'équipe technique a bien bossé aussi pour faire la meilleure machine possible afin d'avoir un bon châssis. Côté moteur, nous n'avons pas pris trop de risque pour avoir une machine fiable. Pour essayer de gagner un peu de consommation d'essence, on pourrait appauvrir par ci, gagner un peu de puissance par là, mais c'était prendre des risques de casse inutile. On s'est dit que nous n'avions pas le droit d'abandonner et que nous devions finir cette course.


Interview : le Team 18 des sapeurs pompiers est vice-champion du monde d'Endurance


Quel travail faites vous avec la vidéo ?


Les pilotes regardent la vidéo pour s'imprégner du circuit. Ils voient arriver le virage et puis ils s'arrêtent pour commenter le virage en donnant leur vitesse de passage, leur trajectoire, tel position sur le vibreur, où on tombe les rapports etc...


Avant la course, avez-vous eu des difficultés dans le réglage de votre machine ?


Après les essais libres, nous étions contents des résultats mais le vendredi, nous avons eu une bonne alerte quand David s'est mis par terre. Il a eu un problème de sélection de boîte. On s'est fait un peu peur en se disant que notre boîte avait un problème. Or, nous n'avons pas les moyens de changer les boîtes tout le temps. Elles font toute la saison sans rien changer. On intervient que sur les moteurs. Mais ce n'était qu'un problème d'embrayage donc on a fait le réglage et c'est repartie sans souci. Nous avons aussi eu un problème de pompe à essence qui nous a un peu embêtés pendant les essais.


Comment se sont déroulé les essais qualificatifs ?


On termine les 2 séances à la 6e place sur la grille. Nous étions donc qualifiés pour la superpôle. Malheureusement, pour cette séance, le pneu qualif qui nous a été fournit par Dunlop ne marchait pas du tout. On s'en est aperçu pendant les essais de la superpôle et il a fallu qu'on se rabatte en catastrophe sur un train de pneu course. Mais nous n'avons eu que 7 minutes pour le chauffer avant l'épreuve. Stéphane a donc reçu comme consigne d'être très prudent car nous n'avions rien à gagner sauf à tout perdre surtout avec des pneus pas en température. Il fait son petit tour pour partir 8e.


Interview : le Team 18 des sapeurs pompiers est vice-champion du monde d'Endurance


Quand David est tombé, s'est il blessé ?


Malheureusement, la chute de David l'a lourdement handicapé car il était très tuméfié avec des hématomes mal placés qui le faisaient bien souffrir. 2 petits tours au PC médical et on a fait appel au service pour qu'il puisse prendre les antalgiques autorisés, pour qu'il le strappe. Mais ça l'a beaucoup handicapé pour la course.


Pouvais tu prendre la décision de faire la course avec 2 pilotes seulement ? Est-ce autorisé par le règlement ?


Effectivement tu peux faire la course avec 2 pilotes mais moi, je voulais faire participer David à la fête et j'avais confiance. A un moment, on s'est tous réunit et on a bien dit : on va faire notre course et l'intérêt particulier s'efface devant l'intérêt collectif et que personne n'en veuille à personne. David a dit de lui-même : « je vais le faire et si je ne le sens pas, n'hésitez pas à m'écarter. Ce qui compte, c'est marquer des points ». J'ai adoré cet état d'esprit parce que pour avoir pas mal trainé mes guêtres en endurance, ça ne ce voit pas tout le temps dans les équipes. Il y a même certains pilotes qui veulent rouler coûte que coûte tandis que là, l'esprit qui anime notre équipe a aussi été sa force.


Il reste donc 8h de course. Comment s'est elle passée ?


Dès le départ, la 69 qui est une de nos concurrente directe, nous percute. C'est un départ d'endurance, les pilotes sont chauds, Jérôme sur la 18, David Morillon qui connait bien ces départs sur la 69. Je ne polémique pas, c'est un fait de course, on a été percuté. Les 2 machines ont eu des dégâts.


Que penses-tu de cet incident ?


C'est un fait de course. Je sais que le patron de la 69 est un peu en colère contre nous car il pense que l'on est allé percuter la 69. Moi, je dis, c'est simple : l'arrière de notre machine est endommagé à l'arrière droit et la 69 à l'avant gauche : voilà, qui est devant ?


Quels dégâts a eu votre machine ?


La collision nous a arraché la pâte du transpondeur qui est sur l'attache du pot. Donc les gens du chronométrage sont venus nous voir 1 heure après en nous disant qu'il fallait qu'on arrête notre machine. J'étais un peu en colère car on a perdu 40 secondes pour changer le transpondeur et tout le support. Est-ce qu'à la fin, ça nous aurait permis d'être 3e peut-être, peut-être pas.


David a-t-il pu faire sa course finalement ?


David a fait son premier relai après Jérôme et Stéphane. Mais à la fin de celui-ci, David, m'a dit qu'il était fourbu, moulu, qu'il n'en pouvait plus. Il m'a dit que si Stéphane et Jérôme était Ok et surtout que c'était bon pour le team, et bien, il fallait que l'on roule sans lui. Donc à partir de la 4e heure, on a fait la course à 2. La performance est dotant plus méritante.


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Auriez vous pu prétendre à la 3e place dans le désert Qatarie ?


On a perdu une quarantaine de seconde lors du changement de transpondeur. Et puis à la fin, il y a eu un safety-car qui comme chaque fois cette année, ne s'est pas intercalé au bon endroit pour nous. La Bolliger qui avait 1 demi tour d'avance sur nous, a pu faire un demi tour de plus pour revenir derrière la même voiture que nous ce qui leur a donné 1 tour d'avance. Alors est-ce que les 30 ou 40 secondes perdus pour le transpondeur aurait changé quelque chose sur la sortie du safety car, je ne sais pas. Mais quoiqu'il en soit, Bolliger ne se serait pas fait doubler si facilement. Et puis, ça aurait pu aussi avoir l'effet inverse : si les 2 machines avaient été proches, les pilotes auraient pu s'enflammer et ce mettre par terre donc voilà, c'est très bien comme ça. Je suis vraiment content car il n'y a rien à regretter. Il y avait un job à faire, il a été fait et mission accomplie comme on dirait chez les pompiers. C'est le sentiment du boulot bien fait qui ressort.


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As-tu eu des moments de doute ?


Ah oui complètement et jusqu'au bout. A aucun moment, je n'ai été serein parce qu'avec ce que l'on a vécu au Bol, plus tout ce que je connais de l'endurance en terme de rebondissement, j'avais très peur de toucher ça du doigt sans pouvoir l'atteindre. Et puis, nous n'étions pas à l'abri d'une panne mécanique de nous mais aussi des autres. Devant nous, il y avait le Bolliger et Phase One. Or depuis 2 ans, Phase One n'est pas ce que l'on pourrait appeler un modèle de régularité. En plus, on sait que les Yamaha sont de vrais cocottes minutes dans les pays chaud et qu'elles ont du mal à aller au bout Donc si tout le monde remonte d'un cran c'est-à-dire que Bolliger termine 2e et nous 3e et bien nous aurions été ex-aequo car le différentiel de point entre 2e/3e est plus grand qu'entre 3e/4e. C'est donc le goal-average particulier qui aurait décerné la place de 2e sauf qu'avec leur seconde place à Doha, c'est Bolliger qui aurait été devant parce que nous, nous n'avons pas eu de 2e place cette année. Jusqu'au bout, j'ai transpiré et je suis resté concentré pour calculer la stratégie. J'ai tout fait pour que, ce que l'on pouvait maitriser ne nous échappe pas. J'essayais de laisser le moins de place possible au destin.


En terme de stratégie, en as-tu adoptée une agressive comme en Espagne ou en Allemagne ?


J'ai choisis une stratégie pas agressive dans le sens de prendre des risques mais une stratégie pour aller à fond de ce que je pouvais faire sans prendre de risque. De toute façon, je m'étais dis avant la course que je ne prendrai pas risque. S'il y avait eu à prendre des risques pour gagner une place, je l'aurai fait mais d'un autre côté, je ne pouvais pas faire une balade de santé car devant, ça allait très vite et tout changeait très vite. Tout le monde avait envie de marquer des points à Doha. Il reste que je suis resté très vigilant pour la fin de course. L'arrivée d'une course se juge à partir du moment où le 1er passe la ligne après les 8 H ce qui peut impliquer à ceux qui sont derrière de faire des tours bien au delà de l'heure d'arrivée. Et à Doha, le tour est très long J'ai donc prévu de l'essence pour 5 minutes de plus ce qui correspond à 2 tours. Et bien m'en a pris car la Yam n°7 a passé la ligne 2 secondes avant la fin de l'horaire. Donc l'arrivée a été jugée à 21h02 mais nous, nous avons dû faire un tour de plus encore. Résultat, la 77, une équipe espagnol permanente, n'a jamais franchi la ligne d'arrivée parce qu'ils sont tombés en panne sèche, donc ils n'apparaissent pas dans le classement. Je le savais mais pour faire ça, il a fallut que j'aille au bout du bout pour ne pas avoir à faire un relai supplémentaire pour juste 5 minutes.


Interview : le Team 18 des sapeurs pompiers est vice-champion du monde d'Endurance


Avec une stratégie plus agressive, aurais-tu pu chasser la Bolliger ?


Comme je te l'ai dis plus haut, le problème de transpondeur a surement changé la donne. Mais je dirais qu'importe. En fait, ca me fait plaisir que Bolliger ait la 3e place. A un moment, je me suis dis, c'est une juste répartition des choses : Bolliger sont des gens adorables qui ont fait beaucoup pour l'endurance, Phase One, c'est des gens qui ont eu des malheurs depuis 2 ans donc je suis très content que ces 2 équipes terminent 2e et 3e et que nous en terminant 4e, on soit vice champion du monde. Je ne le sens pas comme la médaille en chocolat parce qu'ils ont eu la joie du podium et nous celle de vice champion. Doha a récompensé beaucoup de gens, j'ai trouvé ça très bien.


Concernant le programme de l'année prochaine, qu'en est-il ?


On va entrer en discussion avec nos partenaires pour savoir comment ils vont valoriser nos excellents résultats pour l'année prochaine. Du côté constructeur, Suzuki nous a dit que c'est encore la crise mais on ne veut pas changer de marque. On va rester fidèle, on a des pièces et la moto marche bien. On va donc surement rester sur des modèles 2008 car c'est une moto que l'on connaît très bien. On espère aussi avoir beaucoup de retombés de partenaires privés et de grosses entreprises qui vont être impressionnés par notre performance.


Vous ré-engagez-vous dans un championnat complet ?


Bien sur que l'on refait le championnat complet pour défendre notre titre. Et puis maintenant, on fait partie du circus. On s'est dit, c'est l'année où il fallait le faire. On l'a fait, et on a une image d'équipe sérieuse du plateau. Et on a toujours des retours super. Tout le monde connaît le team 18. On se plait bien la dedans, le championnat nous plait donc on va continuer sur cette voie.


Interview : le Team 18 des sapeurs pompiers est vice-champion du monde d'Endurance


Est-ce que l'éclatement de joie a été aussi fort une fois la ligne franchie ?


A vrai dire, c'est complètement différent. A l'arrivée du Bol, c'était d'une densité folle parce qu'il y avait la fatigue, on a souffert pendant toute la course. C'était tendu, la bataille avec la 41 était difficile, nous n'avions jamais été aussi proche des places du podium sur une grande course de 24 h et il y a eu l'histoire de la fin avec la fuite d'huile. L'intensité était vraiment énorme. En arrivant à Doha, on avait cette expérience là 1 mois avant donc en termes d'intensité, c'était encore là et pour arriver au même niveau, il allait falloir faire fort. L'autre point, c'est que nous savions que l'on pouvait être vice champion du monde alors qu'avant le Bol d'Or, on ne savait pas qu'on pourrait être 3e. Déjà psychologiquement, on a moins l'effet de surprise. Enfin, pendant la course, on était tellement concentré en ce disant, ça va aller au bout, si on fait bien, ça va aller au bout qu'au fur et à mesure des tours, on a eu le temps de s'y faire. Et quand la moto est arrivée, ça a plus été une délivrance. Voilà à Doha, c'était vraiment une délivrance. Ce sont 2 sensations différentes qui restent du bonheur mais qui s'expriment différemment. Et puis, on encore du mal à réaliser.


Ce résultat 2009 va-t-il vous mettre une pression supplémentaire pour l'année prochaine ?


Franchement non parce que tu te dis, on l'a fait. La place de champion du monde est inaccessible pour nous, il faut aussi être réaliste. Ou alors c'est qu'il manquerait quelques grosses pointures. Je pense qu'on peut revenir sur le podium car on est très régulier même si on sait que l'année prochaine, il y a de grosses équipes qui vont revenir bien qu'on soit encore en attente des réponses officielles du SERT, du GMT ou de Kawa mais beaucoup de gens disent qu'ils vont revenir. Pour nous, 2009 était l'année pour commencer notre carrière en tant que team permanent et faire un excellent résultat. Et c'est pour cela qu'on avait aussi la pression à Doha car on savait que l'année où l'on apprenait le championnat complet, il fallait que l'on fasse un excellent résultat. C'est d'autant plus une belle performance. On a pas la pression car est-ce qu'on peut faire mieux que 2e au championnat du monde ? Non, je ne pense pas. Après, sur le chemin du retour, je me disais, qu'il faudra trouver une nouvelle motivation. On a été vice champion, on ne pourra pas être champion donc il faut trouver une nouvelle motivation.


Quelle sera-t-elle cette nouvelle motivation ?


Et bien déjà, le faire une 2nd fois, car si on peut le faire, on ne va pas s'en priver. Ensuite, faire un podium au Mans ou au Bol à la régulière, c'est-à-dire sans l'histoire du tapis vert de la Honda Michelin, ça me plairait et c'est un bon objectif. Ensuite, faire des podiums sur les courses de 8h se sera super bien. Et tu te dis que si tu vises des places comme ça, tu marques de gros points au championnat et tu peux re-viser une place de vice champion.


Cette année, vous n'avez pas couru l'épreuve du Japon. Qu'en sera-t-il l'année prochaine ?


Et bien l'année prochaine, on va tout faire pour aller au Japon. Nous avons régulièrement participé aux 2 plus grandes courses d'endurance : la plus ancienne, le Bol et la plus connue, les 24 h du Mans. Et bien il y a une autre épreuve mythique en endurance, c'est les 8h de Suzuka. Là bah, c'est une affaire de demi-dieux donc c'est à faire une fois dans une carrière d'endurance. C'est aussi une belle source de motivation.


Et bien merci Yannick et bonne préparation de la saison 2010.


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