Insolite : un radar mis en vente pour 50 euros
C’est un fait acquis, les radars fixes sont une des cibles privilégiées des gilets jaunes. À un point tel que la moitié du parc de radars en France aurait été mise hors service. Entre le début du mouvement des « Gilets jaunes » le 17 novembre et la mi-décembre, peu ou prou 1 500 radars automatiques ont été dégradés, incendiés, tagués, repeints ou bâchés en France. Et, depuis, aussi mis en vente sur un célèbre site dédié aux annonces diverses et variées…
Pour les gilets jaunes, c’est un bon coup, tandis que le bon coin pour trouver ce radar, entré dans la postérité, se trouve à Évron en Mayenne. L’appareil est ainsi apparu furtivement sur la toile avec cette présentation : : « vend appareil photo ultramoderne, superbe flash, sera nettoyé prochainement ». Pour 50 euros, il était vendu.
L’annonce n’est restée en ligne que quelques minutes, retirée aussitôt après avoir été repérée par les responsables du site. Pour rappel, s’attaquer à un radar revient à s’en prendre à un bien public, selon les articles 322-1, 322-2 et suivants du Code pénal. Dès lors, « bâcher » un radar peut valoir une condamnation à une amende pouvant s’élever à 15 000 €, et à des travaux d’intérêt général.
La dégradation d’un radar peut être punie d’une peine de deux ans de prison et d’une amende de 30 000 €. En cas de destruction, l’auteur peut être condamné à cinq ans de prison et à une amende de 75 000 €. La peine peut être aggravée, si les auteurs ont agi en groupe, ou le visage dissimulé : ils encourent, dans ce cas, jusqu’à sept ans d’emprisonnement, et 100 000 € d’amende.
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