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Ferrari douterait de sa future voiture électrique

Alors que Ferrari prépare sa toute première voiture électrique pour l’année prochaine, le constructeur italien aurait décidé de reporter la seconde. Le problème ? Une demande de la clientèle jugée « inexistante ».

Ferrari douterait de sa future voiture électrique
Le prototype de la première voiture électrique de Ferrari.

Oui, il y aura bientôt une voiture électrique dans le catalogue de modèles de Ferrari. On a d’ailleurs cru qu’on allait la découvrir dès cette année, avant que le constructeur italien ne précise qu’elle serait officiellement dévoilée en mai 2026 après plusieurs étapes.

Avec cette première voiture électrique, Ferrari fait un grand pas vers l’inconnu : même si cette technologie s’est parfaitement intégrée dans la gamme de marques de grand prestige comme Rolls-Royce, tout le monde se demande si elle peut correspondre à un véhicule Ferrari qu’on achète avant tout pour l’émotion mécanique qu’il procure et son efficacité dynamique. Sur le sujet, le président-directeur général de la marque a déjà eu des mots rassurants par le passé.

Pas assez de demande pour un second modèle ?

Mais il existe des doutes au sein de la direction de Ferrari à propos de l’intérêt de la clientèle pour des Ferrari électriques. D’après les journalistes de Reuters, la marque au cheval cabré aurait décidé de remettre à plus tard la commercialisation de son second modèle électrique.

D’après la publication, ce second modèle électrique de Ferrari était prévu pour 2026 (donc seulement quelques mois après la toute première voiture de Ferrari utilisant cette technologie). Le constructeur l’aurait décalé à « 2028 au plus tôt » car il aurait identifié un manque de demande de la part de la clientèle des voitures d’exception pour des sportives électriques. Le constructeur s’en inquiéterait.

Des voitures de rêve qui font moins rêver en électrique ?

Si la technologie électrique convient bien à des marques de luxe comme Rolls-Royce, il y a un vrai questionnement sur son adaptation aux sportives de rêve. Rimac, par exemple, la marque propriétaire de Bugatti, croule sous la demande pour sa supercar  Tourbillon à moteur V16 hybride mais peine à vendre sa Nevera électrique. De la même façon, Lotus n’a pas réussi à vendre beaucoup d’Evija électriques. Chez Porsche, les Boxster et Cayman électriques ont été reportés alors qu’ils devaient arriver en 2025 (mais ce report serait aussi dû à d’autres paramètres).

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