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Et si le contrôle technique était finalement une bonne chose ?

Dans Moto / Pratique

Olivier Cottrel

BILLET D'HUMEUR. Après des années de palabres et de tergiversations sur le sujet, le contrôle technique des motos et scooters a bel et bien été mis en place en avril dernier. Malgré les protestations d'une partie de la communauté motarde, il semble que cela soit bien parti pour durer.

Et si le contrôle technique était finalement une bonne chose ?

Cela faisait tellement longtemps que l'on entendait parler, que l'on pensait y échapper.

Mais non, le contrôle technique périodique est désormais bel et bien obligatoire, et il va falloir s'y faire car le Gouvernement ne semble pas enclin à baisser pavillon sur le sujet.

Mis en place à la hâte, avec des points de contrôle qui peuvent être sujets à controverse, le nouvel examen obligatoire concernera toutes les motos en circulation d'ici la fin de l'année 2026.
Tous les utilisateurs d'un deux-roues motorisés, y compris les cyclomoteurs vont donc, à terme, devoir y passer afin de rester dans la légalité.

Si la Fédération française des motards en colère (FFMC), comme d'autres associations de défenses des motards par ailleurs, a publié son Guide du boycott, et continue de militer pour sa suppression, cela semble déjà trop tard.

Une majorité de motards opposés au contrôle technique, vraiment ?

Une partie de la communauté motarde reste farouchement opposée à ce contrôle technique. Pour diverses raisons que ce soit vu comme une atteinte à la liberté, une nouvelle taxe (le passage étant obligatoire), ou même simplement par principe, sans avoir un véritable avis argumenté sur le sujet.

Pourtant, si la mise en place de la mesure est assurément précipitée, il n'y a qu'à voir les tergiversations autour du contrôle du bruit des véhicules, avec des centres de contrôle qui n'ont pas tous reçu le matériel nécessaire, le contrôle technique a aussi des points positifs que l'on peut soulever.

Premièrement, il encouragera les motards à vérifier régulièrement leur monture. Car non, tous ne le font pas, malgré ce que peuvent affirmer certains. Que celui qui n'a jamais vu une moto mal entretenue me jette la première pierre.
Ensuite, pour un acheteur d'un véhicule d'occasion, notamment dans le cadre d'une transaction entre particuliers, la présentation d'un contrôle technique vierge de tous problèmes datant de moins de six mois, comme le prévoit la loi, peut être rassurante.
Là encore, il convient de le rappeler, tous les motards ne sont pas des experts en mécanique. Et si certaines vérifications sont accessibles au commun des mortels, contrairement à une voiture, il est vrai, avoir la preuve officielle du bon fonctionnement, et de la conformité d'un véhicule en matière de législation et de sécurité permet à l'acheteur d'être rassuré. Et pour le vendeur, cela permet également de se couvrir en cas de problèmes futurs, de prouver que le véhicule qu'il a cédé était en conformité avec la législation au moment de la vente.

Un contrôle qui va se durcir petit à petit

A ce jour, sont contrôlés : l’identification du véhicule, le freinage, la direction, la visibilité, les feux, les dispositifs réfléchissants et les équipements électriques, la partie-cycle (essieux, roue, suspension) et pneus, le châssis et les autres matériels montés. Si les équipements de réduction du bruit (les chicanes, notamment amovibles) sont également contrôlés de près, le niveau de bruit est encore vérifié de façon superficielle pour le moment. Un élément qui devrait bientôt évoluer avec un encadrement légal, reste à savoir quand…

Avec moins de 10 % de motos de plus de 50 cm3 recalées lors de l'examen selon les chiffres de Mobilians, dont seulement 0,09 % pour défaillance(s) critique(s), le tableau est plus ou moins conforme à ce qui était attendu et clamé par les motards opposés à la mise en place de la mesure. À savoir, que l'immense majorité des véhicules présentés étaient correctement entretenus.
Malgré tout ce sont tout de même 44 670 motos qui ont été convoquées pour une contre-visite sur les 730 150 contrôlées. Un chiffre qui confirme également que toutes ne sont pas exemptes de défaillances. Et on ne parle là que des motos qui se sont présentées à l'examen.

En ce qui concerne les cyclomoteurs, le nombre de contre-visites a concerné 20,7 % des 90 762 véhicules présentés. Un chiffre qui joue cette fois en la faveur de la mise en place de la mesure.

Pour ou contre le contrôle technique, il convient donc de voir le tableau dans son ensemble.

 

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