enquête

La région Ile-de-France avait commandé en 2005 une étude sur les conséquences du bruit urbain sur la santé. Les médecins généralistes qui l’ont réalisée ont enfin rendu leur verdict : la pollution sonore provoquerait hypertension artérielle, troubles du sommeil et anxiété, ce qui augmenterait le nombre des hospitalisations et des arrêts de travail. Les principaux critères de l’enquête étaient les lieux d’habitation et de travail, le type de transport utilisé et le temps passé chaque jour à l’intérieur.

En collaboration avec l'Institut pour la ville en mouvement (IVM), l’Institut GfK Custom Research France a effectué une enquête internationale sur la place actuelle du taxi au sein des mobilités urbaines. Il explique que la difficulté des transports collectifs à suivre une demande de plus en plus étalée dans l'espace et dans le temps, ainsi que les limites de plus en plus évidentes à l'usage immodéré de la voitures particulière, laissent penser que le taxi pourrait être amené à jouer un rôle grandissant dans l'évolution des mobilités urbaines. Quels sont les potentiels du taxi, quels sont les freins organisationnels au développement de son usage ?

ALD Automotive, filiale du Groupe Société Générale, est spécialisée dans la Location Longue Durée de véhicules multi-marques en France et à l'International ainsi que dans la gestion pour compte (Fleet Management) : ces deux types de solution s’adressent à toute entreprise, quelle que soit sa taille, qui utilise de 1 à plusieurs milliers de véhicules. Parmi ses clients, elle compte des professionnels indépendants et des multinationales qui ont besoin d’utiliser le véhicule dans le cadre de l’usage professionnel. ALD Automotive est présente dans 31 pays et gère une flotte de plus de 590 000 véhicules.

L'association d'automobilistes Touring a rapporté les résultats d'une étude réalisée par les clubs européens de mobilité : les véhicules Diesel sont devenus moins polluants grâce aux nouveaux filtres anti-suie plus efficaces. Touring mentionne que, depuis 2003, les clubs de mobilité font des essais sur différents véhicules afin de mesurer leur caractère polluant : l'enquête actuelle a testé 92 véhicules fonctionnant avec différents carburants, gaz naturel, GPL, diesel avec ou sans filtre et essence.

Le magazine allemand "Auto Bild" a réalisé une enquête sur la consommation des véhicules : elle a révélé que de nombreuses voitures consomment bien plus de carburant que ce qu'affirment les constructeurs : la Lexus RX 400 Hybrid a notamment montré une importante différence lors d'évaluations. D'après "Auto Bild", la consommation réelle de cette Lexus est en effet de 12 litres par 100 kilomètres mais le constructeur indique une consommation de 8,1 litres, ce qui représente un écart de 48% ! Toujours selon le magazine, la Focus C-Max consomme en réalité 6,7 litres mais le constructeur mentionne 4,9 litres. C'est la même chose pour la Honda Civic Hybrid : elle consomme vraiment 6,6 litres par 100 km au lieu des 4,4 litres annoncés. Le magazine allemand "Auto Bild" met en avant que la majorité des constructeurs s'appuient sur des tests de laboratoire afin de mesurer la consommation de carburant : au final, ces tests ne révèlent pas les chiffres réels puisque de nombreux paramètres techniques pouvant agir sur la consommation de carburant ne sont pas comptabilisés. Une enquête intéressante !

Au Canada, le journal "La Presse" a fait une enquête sur les voitures de fonction des hommes politiques canadiens. Résultat : le Premier ministre Stephen Harper est le plus pollueur avec sa gourmande Cadillac DeVille 2005. Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, et celui du NPD, Jack Layton, utilisent des voitures de fonction qui émettent plus de gaz à effet de serre que la moyenne des véhicules canadiens alors qu’ils se posent en grands défenseurs de l’environnement. De tous les chefs fédéraux, le chef du Parti libéral Stéphane Dion est le plus écolo : l’ancien ministre de l’Environnement dans le gouvernement de Paul Martin utilise en effet une Toyota Prius dans ses déplacements officiels.

L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle conjointe des ministères chargés de l’Ecologie et du Développement durable, de la Santé, de l’Industrie, de la Recherche et de la Défense. Il conduit des programmes de recherches et d’études. L’IRSN met en oeuvre une approche pluridisciplinaire qui rassemble recherche et expertise : il est doté d’un conseil scientifique composé de 12 membres issus de la communauté scientifique et technique française et internationale. L’IRSN publie tous les ans une étude sur la perception des risques et de la sécurité par les Français : elle permet de suivre l’évolution de l’opinion concernant l’importance perçue des risques, la confiance dans les actions menées par les autorités pour protéger les populations et la crédibilité accordée aux informations diffusées sur les dangers. Voici les résultats du Baromètre IRSN 2007 :

La présidente de Mieux se déplacer à bicyclette (MDB), Kiki Lambert, se demande : « Comment se fait-il que le Code de la route soit le même en ville et hors agglomération, alors que les voitures ne représentent que 21 % des déplacements parisiens ? Des associations d'usagers, rejointes par Denis Baupin, prônent l'instauration d'un 'code de la rue'. Le principe : c'est le plus faible qui est prioritaire, par exemple le piéton sur le vélo, le vélo sur la voiture... cela existe déjà en Belgique depuis 2004. »

« T'es allé sur le stand Lancia, ohlala, il y a une hôtesse... »

Genève accueille ses derniers visiteurs et s'apprête à clôturer une édition 2007 riche à tout point de vue. De tous les salons, Genève est le plus accueillant dans le sens où les nouveautés sont nombreuses, les carrossiers transalpins présents tout comme quelques tuners ayant pignon (de boîte) sur rue et où les autos ne s'étalent pas sur des kilomètres carré. Une excellente synthèse de tout ce qui se fait ailleurs.