En direct du salon de Milan 2023 : connaissez-vous les Benelli BKX ?

Ces deux motos ne sont pas à proprement parler des surprises, mais plutôt une mise à jour et une concrétisation d'un modèle présenté l'année dernière. Alors qu'elles devaient être commercialisées en version 125 et 250 lors de ce dernier trimestre 2023, voici poindre des motorisations 300. L'occasion pour nous de remettre en avant ces deux modèles aux lignes aussi fluides qu'originales et surtout de quoi les détailler plus avant.

Benelli BKX 300

Un trail, ce n'est pas ce qui manque sur le marché, mais un trail avec ce style-là, aussi osé, il n'y en a qu'un. Le regard est original, tandis que la casquette de l'optique comme les écopes évoquent les enduros, sans oublier le mini-sabot. Parée d'un échappement SC Project, avec des pare mains (justement) intégrant des clignotants (à la manière de la nouvelle R1300 GS et d'autres Ducati auparavant, notamment les Hypermotards), on se dit que cette fort jolie moto n'est pas forcément un pur trail. Mais lorsque l'on se penche sur la fiche technique, on comprend que Benelli met l'accent sur l'équipement et sur les caractéristiques pour ne pas se rater. Après tout, pourquoi pas ?

Déjà, la hauteur de selle va faire le tri entre celles et ceux qui peuvent et celles et ceux qui ne peuvent pas lever la jambe à 837 mm de haut. Pour le reste, on retrouve un cadre treillis acier standard et des roues de 19 pouces à l'avant pour 17 à l'arrière, comme sur tout bon trail qui se respecte (un 18' à l'arrière aurait tout aussi bien fait l'affaire cela dit).

La fourche inversée de 41 mm et le mono amortisseur à précharge réglable semblent conçus pour encaisser bien davantage que les irrégularités de la route, avec 180 mm de débattement. Pas mal pour un 300 ne pesant pas plus de 165 kg en ordre de marche selon les informations de la fiche technique. Le simple disque avant de diamètre 280 mm est pincé par un étrier à 4 pistons et secondé par un ABS dont on ne sait pas s'il est désactivable, ne serait-ce qu'à l'arrière, où le disque de 240 mm officie conjointement avec un étrier à simple piston.

Le moteur n'est autre qu'une évolution du 250 déjà connu, mais avec une augmentation "nette" de la puissance et du couple disponible. Il prend également plus de tours pour trouver les valeurs maximales. Homologué Euro5+, le monocylindre à refroidissement liquide titre à présent 292,4 cm3 et délivre 21,5 kW (29,2 ch) à 9 000 tr/min, tandis que le couple maximal atteint 24,5 Nm à 7 000 tr/min.

Aucun tarif n'est communiqué à ce jour, mais la disponibilité pourrait être mi 2024, tandis que l'on imagine au vu de l'instrumentation LCD sobre à souhaits et d'un équipement annexe se limitant à une prise USB que ce trail plutôt sexy devrait rester abordable. Surtout avec des suspensions non réglables (à part en pré contrainte à l'arrière). Dernier point,  le réservoir titre 13 litres, ce qui devrait mettre plus de 350 km à portée de roue au vu des 3,2 l/100 km revendiqués par l'engin.

LE concept vous plaît, mais vous n'avez pas les jambes pour espérer toucher suffisamment le sol ? Une solution existe, toujours chez Benelli : la BKX-S 300. Ou BKX 300 S

Benelli BKX 300

La formule est la même que celle du BKX, mais en version routière cette fois. Ce qui change ? Le look général, plus supermotard, avec des roues de 17 pouces chaussées de pneumatiques sportives. Les jantes ne sont cela dit pas à rayons, mais à bâtons et du meilleur effet. L'optique LED à deux lentilles superposées et feux de jour latéraux est cette fois souligné par une moustache rappelant les garde-boue enduro/cross. In clin d'œil, donc, mais aussi une bonne trouvaille.

Pour le reste, tout demeure similaire, si ce n'est le débattement des suspensions, logiquement adapté à l'environnement de prédilection de la moto. Comptez à présent 150 mm de course pour la fourche inversée et son homologue officiant à l'arrière. Autre changement : la BKX 300 S ne pèse plus que 160 kg en ordre de marche. Intéressant, non ?