"Easter egg" Tesla - la dernière fonction cachée permet d'effectuer le 0 à 100 km/h en 2,6 s, un dixième de moins
Tesla n'en finit pas de surprendre et de s'affranchir totalement de ce qui se fait habituellement dans le monde automobile. Outre les performances jamais vues ailleurs de ses modèles 100 % électriques, ces derniers reçoivent aussi des fonctions cachées qu'il faut activer par un code secret. Le dernier en date ? Il améliore encore un peu plus les performances des P100D qui n'en ont pourtant vraiment pas besoin.
Il est logique de trouver chez Tesla, marque de geek par excellence, des détails que l'on ne retrouve normalement que dans l'informatique en général et les jeux vidéos en particulier et des références à la pop culture et cela contribue à faire de ce constructeur un OVNI attachant dans la galaxie automobile. Prenez par exemple Elon Musk, son charismatique patron. Quand il ne fait pas la leçon aux plus grands groupes du monde en produisant les voitures électriques à l'autonomie et aux performances largement supérieures aux leurs, il développe un programme spatial pour créer une colonie humaine sur Mars. Rien que ça. Il a aussi fait une apparition dans le film Iron Man 2 et dans un épisode de la série The Big Bang Theory. Imaginons maintenant Carlos Ghosn dans Camping 3 ou Joséphine Ange gardien puis oublions très vite cette idée.
Il y a aussi dans les Tesla des « easter eggs », qui désignent en informatique des fonctions cachées nécessitant d'être débloquées par l'utilisateur pour pouvoir y accéder, et qui sont ajoutés ici à chaque mise à jour. Sur le colossal écran central de 17 pouces qui a lancé la mode de la disposition portrait, on peut par exemple remplacer l'image de la Model S qui apparaît sur la page des réglages de la hauteur des suspensions par Wet Nellie, la célèbre Lotus Esprit sous-marin de James Bond dans « L'espion qui m'aimait » de 1977 (et qui appartient d'ailleurs depuis 2013 à Elon Musk). Pour cela, il faut appuyer longtemps sur le logo Tesla en haut de l'écran, ce qui ouvre une fenêtre de connexion demandant un code d'accès, rentrer 007 et valider. Autre easter egg, un appui long sur le bouton « Ludicrous » des modèles S équipés fait démarrer une animation de type lancement dans l'hyperespace digne de La Folle Histoire de L'Espace, sorti en 1987. À l'achat de votre Tesla, le système vous demande de donner un nom à la voiture. Si vous optez pour « 42 », il devient « Life, the universe and everything », une référence au « Guide du Voyageur Galactique », roman sorti en 1979 et adapté au cinéma en 2005, le chiffre 42 étant, dans l'histoire, la réponse à « La grande question sur la vie, l'univers et le reste » que recherche le super-ordinateur Pensées Profondes pendant 7,5 millions d'années. Oui, c'est pointu. Plus accessible, activez la fonction Autopilot plusieurs fois successivement et l'animation de la route sur l'instrumentation se transforme en « Rainbow Road », le fameux circuit du jeu vidéo Mario Kart. Enfin, quand votre Model S ou X est en train de charger, appuyez dix fois sur la gâchette du pistolet de chargement et les LED autour de la prise passent ensuite par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel.
Mais le dernier easter egg est particulier. D'abord parce que c'est Elon Musk lui-même qui a annoncé son existence en début de mois sur Twitter, mais surtout parce qu'il augmenterait encore un peu plus les performances des P100D qui ne sont déjà pas du genre à se traîner, avec un 0 à 60 mph en 2,5 s et un 0 à 100 km/h en 2,7 s pour la Model S. Depuis hier soir, toujours via le compte twitter de Musk, on en sait un peu plus : cet easter egg permettra de gagner encore un dixième de seconde sur les deux exercices, et devrait être compris dans la mise à jour 8.1 qui sortira en décembre. Comme l'activer ? Mystère encore mais Musk a fait ensuite sur les réseaux sociaux une référence au film Princess Bride sorti en 1987. Avis aux fans.
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