Par Anonyme
Pollution. Le combat de politiciens ou de personnes bien en vue dans les média, comme John Kerry, est en soi une très bonne chose, car il ont une audience parfois planétaire. Cependant il faut prendre leurs affirmations avec beaucoup de prudence. Ils ne sont pas des spécialistes, ils sont comme nous, ils sont de simples spectateurs de l'état de notre planète. En particulier ils se fient aux affirmations des vrais spécialistes qui comme leur nom l'indique ne sont pas des généralistes de l'environnement (Peut-il d'ailleurs y avoir des généralistes de l'environnement sachant la complexité inextricable que présente la compréhension de la météo. Ne dit-on pas "qu'un papillon battant des ailes à Hong Kong peut modifier le climat à Paris ? ") John Kerry a tout à fait raison de dire que " les gens risquent de respirer un air de mauvaise qualité". Nous le constatons tous nous même chaque jour dans la plupart des grandes villes et en particulier dans celles situées en régions peu ventées. Il faut tout d'abord hiérarchiser les problèmes engendrés par la pollution. La santé des populations doit être mise en premier, puisque nous devons tous respirer. Maintenant, quelles sont les polluants contenus dans l'atmosphère susceptibles de nuire à la santé ? Voici une liste non exhaustive de produits connus : Poussières de toutes sortes de provenances multiples : Particules de carbone (plus ou moins pur) générées par le chauffage ou l'incinération, les pots d’échappement jamais parfaitement filtrants(surtout diesel abusivement favorisé actuellement par le scandaleux bonus au CO2 ): Particules provenant de l'usure des patins de freins à disques ou tambours (usure accrue en ville par la multiplication abusive des ralentisseurs, feux, embouteillages etc.) : Particules dues à l’usure des éléments de roulement ; pneus, (carbone, silice caoutchouc etc.), bitume et ciment de la chaussée, des bâtiments, des revêtements de toiture, des rails de tram (métal), auxquels on doit ajouter les quantités invraisemblables de crottes d’animaux domestiques. Gaz nocifs trop nombreux : Hydrocarbures de toute sorte provenant de combustions incomplètes : Essence, diesel, fuel domestique de chauffage, incinérateurs : Dioxine (incinérateurs à ordure) : pesticides gazeux, émanations provenant des goudrons et bitume par temps chaud (un odorat normal s’en aperçoit) : Ozone produit par toutes les photocopieuses laser et étincelles de toutes sorte (moteurs électriques, trams et caténaires), rayon ultra violet de provenances multiples ….etc.… Et le CO2 ? Aucune nocivité à craindre actuellement car sa concentration dans l’air est beaucoup trop faible. Par contre sa présence est indispensable et son augmentation pourrait accroître notablement le rendement de la production végétale par photosynthèse (la société Air Liquide annonce des augmentations possibles de rendement de 20 à 40% dans des serres enrichies au CO2). Il faudrait donc sérieusement étudier l’impact du CO2 sur la photosynthèse dont un accroissement permettrait de nourrir une population mondiale toujours plus nombreuse en absorbant plus l’énergie solaire (réchauffement climatique moindre) tout en stockant plus de carbone (pour pouvoir le réutiliser sous forme de nourriture, matériau, combustible renouvelable). Prenons par exemple le trop célèbre réchauffement climatique. "Réchauffement climatique" est déjà une affirmation partisane, car on a déjà jugé de manière péremptoire que la température moyenne sur terre allait croître de manière catastrophique. Déjà les scientifiques ne sont pas d'accord entre eux et on devrait prudemment parler de modification inconnue du climat et on met tous les savants d'accord. Des exemples parmi une multitude d'autres: Effet de serre ?. Par extrapolation on appelle effet de serre le fait que le rayonnement visible solaire traverse l’atmosphère et va chauffer la terre par absorption sur des sols sombres (les sables blancs et la neige renvoient une partie de ce rayonnement vers l’espace par rétro-diffusion et la photosynthèse chlorophyllienne des plantes vertes permet d’absorber chimiquement ce rayonnement sans échauffement). Les sols chauffés émettent de leur coté des rayonnements infrarouges vers l’espace, mais ces rayonnements sont en partie arrêtés par certains constituants de l’atmosphère diminuant ainsi la déperdition de chaleur terrestre. La température de la terre dépend donc du bilan de la différence entre la chaleur provenant du soleil plus la chaleur interne du globe et la déperdition par renvoi dans l’espace de cette énergie thermique. Sans cet effet de serre, la planète serait soumise à des températures extrêmes entre le jour et la nuit avec un refroidissement moyen très important bien pire que dans les périodes glaciaires. Acteurs principaux de l'effet de serre : La vapeur d'eau. Les nuages et brouillard de particules d'eau condensée : Le méthane et autres hydrocarbures, les fines poussières terrestres soulevées par le vent : Les fumées émises par les feux naturels ou humains : Les poussières et gaz émis par les volcans (gros débits) : Le très célèbre CO2 (gaz naturel et indispensable à la vie sur terre). Admettons de manière simpliste le réchauffement climatique. Dans ce cas, la quantité d’eau qui s’évapore des océans va croître très sensiblement (entraînant des vents ascendant plus forts au niveau des zones équatoriales car la vapeur d’eau est presque deux fois plus légère que l’air sec), sachant que la pression partielle de vapeur en équilibre à la surface de l’eau croit considérablement avec une petite montée de sa température. Après mise en équilibre dans l’atmosphère, la quantité d’eau sous forme vapeur contenue en permanence dans l’atmosphère va croître en entraînant une petite diminution de l’eau dans les océans. La banquise arctique, qui est de l’eau de mer gelée va fondre (on le constate, à la grande satisfaction des pays limitrophes qui veulent y pomper du pétrole) Dans le même temps les précipitations de pluie et neige vont augmenter en moyenne sur terre, ce qui à terme va par exemple accroître la masse de la calotte antarctique constituée d’eau douce et pourquoi pas augmenter la taille de glaciers de montagne (par voie de conséquence un supplément d’eau douce stockée pour nos besoins futurs). La pluviométrie moyenne sur terre va croître permettant peut être de rendre vivables de nombreux déserts actuels et éviter les usines de dessalement gourmande en énergie( Il y a 10 000 ans à peine le Sahara était en grande partie humide avec des fleuves importants). Effets contraires à l’effet de serre. La vapeur d’eau en plus grande quantité va se condenser par refroidissement dans les parties hautes de l’atmosphère avec l’aide des fines poussières (indispensables) présentes à ces altitudes. Le volume des nuages va croître et en conséquence le rayonnement solaire va être renvoyé par rétro-diffusion sans réchauffer la terre car les nuages se comportent comme un écran blanc de cinéma. A terme, la température au niveau du sol va baisser par manque de soleil, Les fines gouttelettes d’eau constituant les nuages vont perdre leurs charges électriques (par décharge en effluves ou de foudre en cas d'orage) qui les maintenaient éloignées les unes des autres et vont pouvoir grossir par coalescence et se précipiter en pluie, grêle ou neige. On voit que grâce à l’étendue considérable des océans, c’est l’eau qui agit comme le principal régulateur de la température sur terre. Pensée: Certains scientifiques en arrivent a penser que l’explosion de l’ère industrielle depuis le 19ème siècle a permis d’éviter un nouvel ère glaciaire. Sur un autre plan je me demande légitimement si l’homme n’a pas participé activement de sans le savoir au recyclage du carbone qui finit par être un déchet qui ne peut être recyclé que par la combustion. C’est l’homme doté de son merveilleux cerveau qui a utilisé le feu pour par exemple recycler le charbon et la tourbe et redonner au végétal du CO2 qui sans ça manquerait à l’équilibre naturel. Par contre le gaspillage , la mégalomanie et les gadgets mettent réellement en grand dangers la bio-diversité dont nous dépendons (nos oiseaux insectivores et les abeilles sont en plein déclin depuis l’explosion des pesticides). Il est temps d’examiner les bienfaits et les conséquences désastreuses de notre manière de vivre et notre soi-disant développement durable. En fait ce terme est un non-sens, car seul l’équilibre dynamique est durable ! Un exemple de développement non durable est le cas des véhicules à moteur et des ordinateurs personnels à courte duré de vie, avec toute la pollution engendrée en amont et en aval. Comment faire croire que l’on veut éviter le gaspillage quand on accélère la mise à la casse de véhicules qui sont encore apte à servir (ou au moins vendus dans des pays du tiers monde) ? Je comprends que l’on sauve les meubles dans l’urgence puisqu’il faut que les travailleurs puissent vivre, mais n’est-il pas temps de voir les choses à longue échéance pour éviter de telles ondes de choc qui vont rendre la situation désespérée ?.