Cartes grises : c’est la série noire des bugs informatiques
Si vous voulez vendre ou acheter une moto, il va falloir vous armer de patience au moment de s’occuper du certificat d’immatriculation. Car la carte grise connaît une série noire provoquée par une administration qui a largement surestimé sa capacité et ses compétences au moment de faire passer la gestion de l’indispensable document dans l’ère informatique. Un échec cuisant et des retards qui s’accumulent. Le pire, c’est que ça ne s’arrange pas : début décembre 2017, « seulement » 100 000 demandes de cartes grises en ligne étaient en attente. On en est maintenant à 450 000 !
Dans tout autre domaine ce serait une situation de crise qui exigerait un plan d’urgence. Mais les services rattachés au ministère de l'Intérieur chargés de la délivrance et de la gestion des cartes grises restent de marbre. Et pourtant, les retards atteignent désormais plusieurs mois alors que les demandes continuent d'affluer. Des milliers de véhicules sont bloqués et attendent d'être achetés ou vendus.
« Les services du ministère sont totalement débordés. Ils manquent à la fois de moyens et de personnels pour faire face à l'afflux de demandes », indique un fonctionnaire de l’administration au quotidien Le Parisien. Mais il y a pire… « Pour le moment, aucune solution concrète n'a été mise en chantier pour résoudre le problème. Cela peut durer encore des mois. Si ce n'est plus ». Le bateau coule donc normalement !
Avec la fermeture des guichets en préfecture, nous sommes obligés de traiter le sujet en ligne. Or, les bugs sont légion. Les concessionnaires ne peuvent même pas fournir une immatriculation provisoire WW à leurs clients puisque le site pour effectuer les démarches est également victime de dysfonctionnements.
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