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Bornes ultrarapides dans Paris : une mélodie en sous – sol

Jusqu’à tout récemment, et très étonnamment, il n’y avait pas la moindre station de recharge ultrarapide dans Paris intra-muros, car ces bornes puissantes nécessitent des installations électriques importantes qui ne peuvent en passer que par le sous-sol de la capitale. Une difficulté qu’une start-up est en train de contourner en s’alliant avec les parkings Indigo et la RATP

Bornes ultrarapides dans Paris : une mélodie en sous – sol

S’il y a un point commun entre le thermique et l’électrique, c’est bien la difficulté que l’un comme l’autre rencontrent à Paris. Pas pour circuler (quoique) mais pour se recharger, ou pour faire le plein. Pour des raisons de sécurité, les stations essence rencontrent les pires problèmes administratifs pour s’implanter, ou même rester dans Paris. Pour les stations de recharge rapides, les difficultés sont différentes.

Si la Mairie de Paris ne voit aucun inconvénient à leur installation, ce sont les problèmes techniques qui freinent les opérateurs. Car ce dispositif nécessite des installations lourdes qui occupent beaucoup d’espace. Une denrée rare à Paris. Elles nécessitent aussi des lignes électriques à haute tension. Résultat : jusqu’à cette semaine il n’y avait pas la moindre borne de charge rapide de 150 kW dans la capitale. Un paradoxe dans une ville qui entend bien basculer en ZFE.

Les quatre premières prises de 150 kW enfin inaugurées dans la capitale

Ce problème, Aurélien de Meaux s’acharne à le résoudre. Le président et fondateur d’Electra s’est simplement allié à des opérateurs parisiens qui travaillent en sous-sol pour installer ses bornes. C’est ce qu’il a fait avec les parkings Indigo, du nom de la société privée qui gèrent une grande partie du parc parisien. Une première station vient d’être inaugurée cette semaine dans le parking de la Porte d’Italie. Au menu : deux stations et quatre prises de 150 kW. « Nous allons en installer 26 autres. Non seulement à Paris, mais aussi à Bordeaux et à Nice, d’ici 2024 » affirme celui qui a créé cette « scale-up », un anglicisme qui définit ces start-up qui n’en sont plus et qui ne sont pas encore des « licornes ». Car Electra n’est plus la petite entreprise qui démarre : elle a levé 200 millions d’euros, a recruté 100 personnes et s’est fixée pour objectif d’implanter 10 000 points de charge à travers l’Europe.

Aurélien de Meaux, fondateur et PDG d'Electra
Aurélien de Meaux, fondateur et PDG d'Electra

Mais pour y parvenir, et surtout pour envahir les grandes villes, cet unique opérateur indépendant français (les autres sont des filiales des constructeurs et des pétroliers) doit résoudre son problème d’infrastructure lourde et d’accès électrique à haute tension jusqu’à ses bornes. Et les parkings souterrains ne sauraient suffire à ce déploiement. Alors Electra s’est alliée à la RATP. « Leurs réseaux réclament beaucoup d’électricité, autant en profiter ».

La régie a vu d’un très bon œil cette manière de participer aux « nouvelles mobilités » en coopérant avec l’opérateur pour expérimenter cette pratique. Du coup, pendant trois semaines au mois de novembre, une borne de 225 kW a été installée place de la Nation, toujours à Paris. Réservée aux taxis et VTC électriques, elle a joué son rôle de cobaye sans disjoncter. « C’est le début de l’opération, et nous sommes en train d’étudier les différentes stations des lignes de métro et de RER sur lesquelles nous pouvons nous greffer ».

Si Electra installe des bornes dans la capitale et ailleurs, il en perçoit aussi les gains. Au travers d’un simple terminal CB, chacun peut brancher, et payer, son plein d’électricité au prix de 44 cts du kWh. «Ce qui revient à faire son plein pour un prix moyen de 20 euros », sachant que l’on arrive rarement à la borne avec une batterie entièrement vide. Évidemment, si la solution de paiement Electra est simple, la recharge électrique n’est toujours pas standardisée entre tous les opérateurs. Un peu comme si la manière de régler son plein d’essence variait entre Total, Leclerc et Carrefour.

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