En tant que "gars qui fume des clopes et qui roule au diesel", selon la délicate expression du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux [citée par le Journal du Dimanche mais démentie depuis. NDLR], je me demande si le 17 novembre, je ne vais pas moi aussi bloquer les routes, boycotter les commerces, envoyer mes notes de carburant à l'Elysée et mettre un gilet jaune sur ma planche de bord.
L'évocation de son seul nom suffit à faire râler les automobilistes. Pourtant la politique auto d’Anne Hidalgo n’est pas la plus contraignante d’Europe. Loin de là. En examinant les restrictions de circulation à Berlin, Londres ou Madrid, on s’aperçoit que la maire de Paris est plutôt autophile.
Juste avant le salon de l'auto, il y a cette semaine le Salon du véhicule de loisirs, là où se nichent peut-être les derniers plaisirs et les ultimes génies de l'automobile .
Suzuki abandonne le marché chinois. C'est, paraît-il, une très bonne nouvelle pour ce constructeur qui va ainsi pouvoir se concentrer sur le marché indien, en pleine croissance, dont il truste, avec son partenaire Marutti, plus de la moitié des ventes. Admettons…
Le patron de Tesla a donné une longue interview sur Youtube en développant ses projets et en revenant sur ses erreurs passées. Mais les médias n’en ont retenu qu’une courte séquence dans laquelle Musk fume une bouffée de joint et boit une gorgée de whisky. 30 secondes dans un entretien de 2 h 30 : une vision quelque peu réductrice qui a fait chuter de 9 % le cours de Tesla.
Nicolas Hulot n'a pas seulement claqué sa démission, mais aussi un vilain bilan de l'évolution de notre planète. Malgré les discours, les annonces et les COP, la situation empire et notamment nos émissions de CO2. Quand la mer monte, n'est-ce pas le moment de rétrograder ? Ou de couper le contact ?
Selon une étude du cabinet Ernst & Young, les constructeurs automobiles hexagonaux sont plus performants que leurs homologues d'Outre-Rhin. Mais ce constat s'établit sur leurs seuls résultats du premier semestre 2018. Un instantané, pas forcément une vérité de longue durée.
Avec des diesels devenus "non grata" et des essence qui sont loin d'avoir les vertues que l'on peut leur prêter, l'électrique est la solution, censée être idéale, mise en avant par les gouvernements européens qui poussent les constructeurs à s'y investir. Sauf que ces engins sauveront quelques vies, au mieux, mais certainement pas la Terre, qui a besoin d'autre chose que de voitures à batteries.
Bientôt deux mois que la mesure est appliquée et il faut reconnaître que l'on a bien ralenti sur la route. A croire que ceux qui ne respectaient pas le 90 ont adopté le 80. Durablement ?
Évidemment, rouler plus lentement est on ne peut plus embêtant (un terme tout de politesse empreint). Sauf qu’à écouter, et lire, les arguments des anti-80 km/h, on est quelque peu gêné aux enjoliveurs. Comme si le seul qui vaille vraiment, la fameuse et farouche volonté de rouler à la vitesse que l’on souhaite, n’était pas justifiable. Et pour cause.