Comment faire son travail de journaliste automobile mais aussi maintenir sa passion pour la voiture en période de confinement et donc sans pouvoir s'approcher physiquement de notre centre d'intérêt professionnel et récréatif ? C'est le défi qui m'est maintenant lancé depuis 25 jours et pour lequel j'ai trouvé quelques échappatoires.
Face à l’épidémie comme sur la route, c’est soi et les autres, soi ou les autres, l’Etat et moi, l’insouciance ou la prudence, le masque et le casque. Ça ne vous étonne pas, tous ces parallèles ?
Pic de pollution en Ile-de-France et dans le grand Est le week-end dernier. Et cela malgré un trafic automobile et aérien réduit à presque zéro. Cette fois, il faudra trouver d’autres coupables… Et remettre la rationalité au cœur de l’écologie.
La crise du Coronavirus a scellé le sort d’une année 2020 déjà mal engagée pour les ventes de voitures. Les acteurs de la filière envisagent des scénarios de baisse de -20 à -30 % et supplient Bercy et Bruxelles de prendre des mesures. L’on y voit poindre une mise en sourdine des normes antipollution.
L’épidémie de Coronavirus va transformer brutalement et peut-être durablement nos us et coutumes. Et sans doute aussi nos transports. Qui voudra reprendre le bus ou le métro ? Après les avenues désertes, bouchons en vue.
Une étude pointe du doigt le manque de fiabilité des marques françaises et les renvoie à leurs chères études. Nos voitures sont en queue de classement certes, mais peut-être que ces mauvaises notes ne sont, au fond, qu’un inconvénient mineur plutôt qu’un problème majeur ?
On la présente comme une voiturette, lui promet l’échec de la Renault Twizzy, et qui ne la trouve pas moche ? L’Ami est pourtant belle comme une révolution, celle qui permettrait la survie de la voiture en ville.
Outre leur prénom, Carlos Tavares et Carlos Ghosn ont plusieurs points communs. Tous deux ont travaillé ensemble au sein de Renault, et tous deux sont des cost-killers. Mais à la tête de PSA, l’un a fait mieux que redresser la barre, alors que l’autre, lorsqu’il était le capitaine du bateau Renault-Nissan, l’a laissé dériver dans la tempête. Comparatif de deux formes de gouvernance opposées.
Renault, qui affiche son premier déficit depuis la crise de 2009, pourrait fermer une ou deux usines. Boeing, lui, est au plus mal avec son 737 Max désormais interdit de vol après deux crashs. Deux histoires qui n’ont rien à voir ?
Le Losange enregistre des pertes financières pour la première fois depuis dix ans. Certains, en une conclusion rapide, y voient le manque de réussite de ses modèles. Et si la vérité était ailleurs ? Et si depuis une décennie, Renault vivait principalement des dividendes de la maison Nissan ? Beaucoup de questions, et quelques réponses.