Avant/après : tout savoir sur le restylage de la Citroën DS3
A priori, il n’y a plus besoin de présenter la DS3. Après 10 ans de commercialisation et plusieurs centaines de milliers d’exemplaires produits, elle est omniprésente dans nos rues. Pourtant, elle aura profité de deux restylages, et même d’un changement de blason. Voilà de quoi faire un retour en images sur son parcours mouvementé.
C’est à l’occasion du salon de Francfort 2009 que la Citroën DS3 apparaît pour la première fois au public. Elle y fait sensation grâce à sa ligne originale, caractérisée par son « aileron de requin », et ses possibilités de personnalisation (teinte de carrosserie, sticker…). Elle vient alors marcher sur les plates-bandes de la Mini tout en étant à l’opposé du style néo rétro, et en s’affichant à des tarifs plus raisonnables.
Son lancement débute ainsi en mars 2010 avec au choix trois finitions (Chic, So Chic et Sport Chic) et cinq moteurs, trois essence (1.4 VTi 95 ch, 1.6 VTi 120 ch et 1.6 THP 150 ch) et deux diesel (1.6 HDi de 90 et 110 ch). Une version sportive Racing rejoint la gamme en septembre 2010. Avec ses 202 ch et son look bodybuildé, elle affiche la couleur.
Pour les plus exigeants, une finition haut de gamme Ultra Prestige, équipée de la sellerie cuir, de la navigation ou encore de sièges chauffants, est lancée en décembre 2011.
La DS3 n’a jamais eu droit à une déclinaison cabriolet, à l’image de la Mini, certainement trop coûteuse à produire. Citroën fera le choix d’offrir une découvrable à partir de janvier 2013. La nuance réside dans la structure, puisque sur la DS3 Cabrio, seuls le pavillon et la lunette se rabattent, les montants et les ouvrants n’évoluent pas.
À partir de la rentrée de la même année, de petits moteurs enrichissent la gamme : e-VTi de 82 ch avec boîte ETG (Efficient Tronic Gearbox) et 1.4 HDi de 70 ch.
Le premier restylage de juin 2014
L’heure du passage par la case « mise à jour » a sonné. Pour Citroën, pas question de prendre de risque puisque sa citadine plaît. À l’avant, les antibrouillards s’entourent de chrome, l’intérieur des optiques évolue et elles reçoivent les technologies xénon et à LED, tandis que celles de l’arrière prennent un effet 3D, et les clignotants deviennent à défilement. Par ailleurs, les moteurs répondent à la norme Euro 6, avec de menus changements de puissance, et de nouveaux équipements apparaissent comme le freinage d’urgence automatique jusqu’à 30 km/h. Dernier point, DS3 s’écrit désormais DS 3. Un détail qui annonce le détachement du nom de DS pour devenir une marque à part entière.
S’ensuit l’arrivée d’un bloc 1.6 HDi de 120 ch puis du moteur PureTech avec un turbo, fort de 110 ch, fin 2014. À noter que la boîte automatique EAT6 fait son apparition sur cette même mécanique, en mai 2015.
Le second restylage de mars 2016
Par rapport à 2014, les changements opérés sont plus discrets alors même qu’elle change de marque. Terminé donc les chevrons et place au nouveau logo DS. La nouvelle calandre « DS Wings » est ainsi plus ouverte et le chrome prend plus de place afin de signifier son statut davantage « premium ». Le bas de bouclier et l’emplacement des antibrouillards sont également modifiés. Il faut alors se contenter de cela à l’extérieur. À l’intérieur, c'est le statu quo ou presque. Le système multimédia, avec écran tactile de sept pouces, adopte la technologie Mirror Screen sous Apple et Android.
Sous le capot, le PureTech 130 ch fait son apparition et le THP atteint 208 ch dans la sportive Performance (ex-Racing).
Début 2020, c’est le clap de fin pour la DS 3. Signe des temps, elle laisse place à un SUV à cinq portes, le DS 3 Crossback.
Maintenant que vous êtes incollable, ou presque, sur l’historique de la DS3, voici en image et en détail les différentes évolutions.
Les restylages en images
Afin de visualiser les évolutions, voici les différences en images. Vous trouverez la "phase 1" à gauche (en haut sur mobile), la "phase 2" au centre et la "phase 3" à droite (en bas sur mobile).
Photos (4)
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération