Automobile et jeux vidéo, même combat ?
Lancée tout récemment en précommande, la Ioniq 5 a rapidement été en rupture de stock pour le lot initial. Mais c'est souvent le cas avec les lancements précoces de voitures électriques, qui s'inspirent fortement du modèle commercial des jeux vidéo.
Désormais, l'automobile copie le monde du jeu vidéo. Les fameux DLC (ces contenus numériques, souvent payants, téléchargeables après l'achat du jeu) s'apparentent en effet à ces options que l'on peut activer à sa guise sur une voiture, même après l'achat, moyennant finances et téléchargement à distance. Et puis il y a tous ces lancements très avancés, qui sont devenus légion depuis quelques années.
Tesla avait fait fort en proposant sa Model 3 à l'achat près de deux ans avant les premières livraisons, sur ce qui s'apparentait presque à du financement participatif, tant les précommandes étaient massives. Tiens, voilà encore une autre forme de comparaison entre automobile et jeux vidéo : il est parfois possible de payer une certaine somme dans une sorte de cagnotte en ligne pour financer un jeu vidéo encore en développent, et disposer d'un exemplaire dès sa sortie.
Hyundai n'a donc pas fait dans l'originalité en lançant sa nouvelle Ioniq 5 à la précommande. Concrètement, il s'agit de débourser un acompte pour valider un des 3000 exemplaires disponibles pour être livré avant tout le monde. Ou, en tout cas, avant ceux qui achèteront une Ioniq 5 de façon plus classique, une fois l'auto arrivée en concession.
Hyundai vient d'annoncer que les 3000 exemplaires étaient partis en moins de 24 heures, preuve de la pertinence du format. Mais ce chiffre est-il si impressionnant que cela ? 3000 voitures à l'échelle de l'Europe, c'est une goutte d'eau dans un océan décidément plus que jamais le reflet du jeu vidéo.
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