Loris Baz est heureux de retrouver sa Ducati et un circuit pour rouler dessus. Assen est en effet un soulagement après une semaine de polémique au sujet de la corrida. À la mort d’un torero dans l’arène, il avait montré plus d’empathie pour le taureau, oubliant peut-être qu’il évolue dans un team espagnol avec des sponsors espagnols. Sans parler de la famille de défunt. Mais tout ceci est maintenant derrière lui. Au terme de ce vendredi, il est seizième.
André Lecondé
Lui écrireCinquième le matin, c’est sixième que Valentino Rossi boucle sa première apparition à cette édition du Grand Prix des Pays Bas. Le châssis évolue de la Yamaha semble lui convenir tandis que le voilà déjà potentiellement dans la Q.2. Alors que la pluie menace pour la suite, c’est un bel acquis. Seul souci ? Son équipier Viñales est en tête à sept dixièmes…
Second le matin, c’est finalement huitième que Johann Zarco terminé sa première journée à Assen. Pas mal mais son équipier Folger est second derrière un leader Viñales officiel Yamaha. Et comme Valentino Rossi est sixième, le Français est le dernier piloté équipé d’une M1. Mais il en faut d’autre pour inquiéter le double Champion du Monde de Moto2…
Le passage à vide semble terminé pour un Maverick Viñales qui vire en tête du MotoGP après la première journée couverte passée à Assen. Un Grand Prix des Pays-Bas qui ne devrait pas échapper à la pluie à un moment ou à un autre. Il était donc important de ne pas se louper d’entrée et tous les favoris ont été au rendez-vous. Jorge Lorenzo excepté.
La technique pousse déjà à la roue qui est promise à se métamorphoser en centrifugeuse. Ceci par la magie du politique qui s’apprête à tout faire pour que la voiture autonome devienne au plus vite notre quotidien. Et pas qu’un peu : cette volonté affirmée nous vient du G7. Soit l’organisation qui réunit les sept pays les plus industrialisés qui se retrouvent en ce moment à Cagliari (Sardaigne).
Vous vous souvenez de l’attaque informatique d’ampleur mondiale qui a sévi le mois dernier ? Quelque 200 000 ordinateurs disséminés dans au moins 150 pays avaient été touchés par une attaque à travers une faille du système d'exploitation Windows, affectant le fonctionnement de nombreuses entreprises et organisations. D’aucuns s’étaient alors un plus aguerris à la notion de rançongiciel. Tout s’est bien fini. Enfin, on l’espère, car chez Honda, ça continue…
Voilà qui ne devrait faire voir rouge un locataire de la Maison Blanche qui avait promis aux Américains une relocalisation de la production automobile. Dans un premier temps, la détermination et le discours martial du fraîchement élu à la présidence américaine Donal Trump avaient semblé faire son effet, certains de ses constructeurs compatriotes renonçant à des projets industriels au Mexique. Parmi eux, Ford. Mais depuis, il semble que les froides réalités économiques aient repris le dessus sur les discours patriotes enflammés. Ainsi, le même ovale bleu annonce qu’il produira sa prochaine Focus… En Chine !
Ce n’est plus un fantasme, et c’est devenu plus sérieux qu’une rumeur. Quoi donc ? Le fait que le groupe Volkswagen s’apprête à vendre Ducati, acquis pour 860 millions d’euros avant l’affaire d’un « dieselgate » qui l’oblige à délier les cordons de sa bourse. Pour payer amendes, dédommagements et procès à travers le monde. Une sortie de la famille estimée par les investisseurs à 1,5 milliard d’euros, ce qui veut dire que Volkswagen récupérerait pratiquement deux fois sa mise. Mais à ce prix, les candidats ne sont pas légion. Un favori ? Harley-Davidson !
C’est le genre d’analyse qui vous fait instantanément comprendre comment un jeune constructeur endetté comme Tesla qui produit ses voitures au compte-gouttes arrive à être plus puissant en bourse que les institutions automobiles. Ces dernières ont beau être des géants industriels aux ramifications multiples, le temps qui passe et les échéances qui arrivent leur donnent de plus en plus l’aspect de dinosaures à la fin inéluctable. Et les places financières pourraient bien les pousser dans leur tombe.
Plus qu’un marché de niche, par les temps répressifs qui courent, c’est carrément un segment à la dimension d’un terrier dont il s’agit ici. Et pourtant, il existe, et il semble même se remplir de plus en plus. Les sportives lambda ont du mal à trouver preneur, mais les missiles d’exception continuent à être déployés chez les constructeurs. Avec une référence très souvent faite au MotoGP. Même Suzuki n’a pas peur d’en parler et homologue même des pièces pour dévoiler ses ambitions.