Audi A8 : la meilleure ? - Vidéo en direct du salon de Francfort 2017

Les Audi A8, Mercedes Classe S et BMW Série 7 sont en quelque sorte les porte-étendards des marques allemandes premium. Elles ont toujours représenté ce qui se faisait de mieux à chaque époque, en introduisant de nouveaux équipements et de nouvelles technologies qui se retrouvaient ensuite dans des modèles plus populaires (ABS, ESP, régulateur de vitesse, conduite autonome par exemple).

Le but est à chaque fois de reprendre le dessus sur les autres, en apportant l'innovation qui va bien, la technologie de pointe digne de son rang.

Et avec cette 4e génération d'A8, Audi, il faut le reconnaître, place la barre très haut. Le salon de Francfort, en ses terres, est un écrin de choix pour celle que nous avions pu découvrir déjà à l'Audi Summit de Barcelone, il y a quelques mois.

Vous retranscrire ici l'intégralité de ses équipements serait fastidieux, aussi bien à lire qu'à écrire. Focalisons donc sur les quelques technologies et équipements majeurs. Tout d'abord, cette A8 pourra se doter des 4 roues directrices, du déjà-vu, mais c'est à son tour de s'en équiper. Elle pourra bénéficier d'une suspension qui lit la route, comme une Mercedes Classe S, mais de façon indépendante pour chaque roue. Si seul le côté droit de la route est abîmé, seul les suspensions de droite s'assoupliront... Cette suspension permet de plus de relever la voiture de 80 mm en cas de choc latéral, pour minimiser les conséquences d'un choc latéral.

Le réseau électrique est le premier au monde à passer totalement en 48 Volts, ce qui permet de proposer des stop and start sur tous les moteurs, même les plus gros.

L'A8 est également prête pour l'autonomie de niveau 3, en se dotant la première d'un Lidar (radar qui scanne l'environnement de la voiture). Elle gère déjà 100 % de la conduite seule en embouteillages sous les 60 km/h.

Du côté des équipements de confort, le passager de droite peut opter pour un siège avant qui contient un emplacement chauffant et massant, pour ses pieds endoloris. Du jamais vu encore.

L'habitacle, lui, fait la part belle au côté épuré du design. L'instrumentation adopte le style "black panel". Tous boutons disparaissent ou presque. Les écrans sont intégrés sous une dalle de verre tactile, qui simule un clic de souris lorsque vous appuyez dessus. Tout est configurable, on peut choisir des raccourcis pour les fonctions les plus utilisées. Le tout en manipulant l'écran comme celui d'un smartphone.

Enfin, parlons intelligence artificielle. L'A8 en sera dotée. Capable de discuter avec vous de façon naturelle, elle pourra anticiper vos faits et geste en apprenant seule vos habitudes... C'en est presque flippant. Et tout ou presque est contrôlable à la voix.

On le constate donc, Audi a mis les petits plats dans les grands, et son affirmation de proposer la berline la plus technologique du marché n'est pas usurpée. Pour le moment !

Esthétiquement, on retiendra la calandre énorme et statutaire arborée par la face avant, mais pour le reste des lignes classiques, tendues et épurées, qui donnent l'impression que la voiture ne fait pas ses 5,17 m (soit 4 cm de plus que l'ancienne).

Les motorisations seront toutes "suffisantes". Avec deux V6, un essence de 340 ch et un diesel de 286 ch, et 2 V8, un essence de 460 ch et un diesel de 435 ch, avant l'apparition d'un bloc hybride rechargeable de 449 ch, disposant de 50 km d'autonomie en 100 % électrique. La version longue proposera toujours aussi le W12.

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L'instant Caradisiac : pour les Chinois

Très clairement, cette auto, tout comme ses concurrentes, n'est pas faite pour notre marché, peu friand de ces énormes berlines trop chères et encombrantes. Elles se vendent peu sur le vieux continent, c'est un fait. Mais par contre, elles rencontrent leur public en Russie, ou plus encore en Chine, où les nouveaux riches n'hésitent au contraire pas à étaler leur réussite sous cette forme.