Assurance auto : 3 à 4 % de hausse en 2018
Assurer son auto sera encore un peu plus cher l'année prochaine, avec une hausse moyenne des cotisations comprise entre 3 et 4 %. La faute notamment à des réparations de plus en plus onéreuses.
Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour le budget des automobilistes. Après la hausse de la fiscalité sur le diesel, le barème du malus plus sévère ou encore une nouvelle taxe sur les modèles puissants, voici l'augmentation des tarifs pour l'assurance. Elle ne vous surprendra guère.
A ce jour, un seul assureur a officialisé la revalorisation qu'il appliquera à ses prix, il s'agit de la Maif, qui a écrit dans un magazine destiné à ses adhérents "le conseil d'administration a pris la décision de réévaluer au plus juste certaines cotisations 2018 : + 2 % en moyenne en auto". Mais selon Christophe Triquet, directeur du site meilleurtaux.com, cité par nos confrères du Parisien, la hausse pour les conducteurs sera plutôt de 3 à 4 %. Ce qui signifie que les assureurs qui feront un geste sympa pour leurs clients seront rares !
Si échapper à une augmentation, hors des effets du bonus/malus, semble mission impossible, il est possible de faire des économies. Pour cela, il faut négocier et faire marcher la concurrence, d'autant qu'il est désormais simple de changer de crémerie. Avec la loi Hamon, on peut quitter son assureur à tout moment après une année complète de contrat. À vous donc de faire des devis, surtout si vous êtes fidèle depuis plusieurs années à la même compagnie, car contrairement à ce que l'on peut penser, la fidélité n'est pas toujours payante ! Posez-vous aussi la question des garanties retenues pour votre auto. Si cette dernière a de l'âge, il est peut-être bon de réduire la voilure. On rappelle bien évidemment que rouler sans aucune assurance est totalement interdit.
La loi Hamon explique d'ailleurs une partie de la hausse. Cette dernière a rendu le secteur très concurrentiel, incitant les assureurs à limiter les augmentations ces deux dernières années. Ils souhaitent maintenant se rattraper. Mais c'est surtout la hausse des coûts de réparation qui est pointée du doigt, avec des véhicules plus complexes à remettre en état. Par exemple, changer un phare full LED est bien plus cher qu'un phare à ampoule classique. Pareil pour un rétroviseur qui intègre le répétiteur de clignotant.
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