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Après les attaques d'Israël contre l'Iran, l'essence va-t-elle augmenter à la pompe ?

Depuis les frappes israéliennes dans la nuit du 12 au 13 juin, le prix du baril s'est envolé. Au final, le prix à la pompe risque de prendre le même chemin si ce nouveau conflit ne s'éteint pas rapidement. Or, une issue rapide et pacifique est loin d'être évidente.

Après les attaques d'Israël contre l'Iran, l'essence va-t-elle augmenter à la pompe ?
Crédit photo : PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP

Les frappes déclenchées par Israël dans la nuit du 12 au 13 juin contre l’Iran n’ont pas tardé à produire leurs effets. Sur les installations iraniennes, bien sûr, dont le régime promet des représailles, mais aussi sur les marchés, et notamment celui du pétrole.

Car le pays produit 5 % du brut mondial, qu’il contrôle une part de son trafic via le détroit d’Ormuz, étroitement surveillé par les gardiens de la révolution, et qu’enfin, l’impact de ce qui pourrait être un nouveau conflit au Moyen-Orient est de nature à déstabiliser la production de toute la région, qui fournit un tiers de l’or noir de la planète.

Une hausse semblable à celle survenue au moment du Covid

Résultat : dès leur ouverture, les places boursières internationales se sont affolées. Le brut a grimpé de 12,8% portant le baril de Brent à 78 dollars. Une telle hausse en une journée n’a pas eu lieu depuis avril 2020 et le Covid. De son côté, le CAC, comme d’autres indices dans d’autres pays, a reculé. La situation, et la hausse du brut vont-elles durer, et, surtout, l’essence à la pompe va-t-elle augmenter ?

Selon la banque JP Morgan, le baril pourrait rapidement dépasser les 100 dollars, alors que de leur côté, d’autres experts, plus raisonnables, misent plutôt sur 80 dollars. En fait, cette hausse, et un prix au baril élevé, risque surtout de se prolonger si le conflit lui-même se poursuit. Or, Israël laisse entendre que la frappe de la nuit du 12 au 13 juin ne pourrait pas rester isolée, puisque Netanyahou avoue que ses attaques sont destinées à anéantir le futur arsenal nucléaire des Mollahs, si ce n'est le régime lui-même. Certains spécialistes assurent que ces attaques pourraient durer entre une semaine et quinze jours. Quant à l’Iran, il devrait évidemment exercer des mesures de représailles contre Israël.

Un complexe pétrolier iranien au sud de Téhéran. Le pays produit 5 % du pétrole mondial. Crédit photo : UPI/MaxPPP.
Un complexe pétrolier iranien au sud de Téhéran. Le pays produit 5 % du pétrole mondial. Crédit photo : UPI/MaxPPP.

Autant d’éléments qui permettent d’affirmer, sans trop se tromper, que la question n’est pas de savoir si l’augmentation du prix du carburant à la pompe se produira, mais à quel moment elle se produira. De fait, tout dépend des stocks des pétroliers. S’ils sont abondants, la répercussion peut prendre quelques semaines. Mais si leurs cuves de brut sont vides, quelques jours suffisent. De plus, certains, plus spéculateurs que d'autres, n’hésitent pas à appliquer une hausse rapide sur des stocks qu’ils ont achetés à prix bas plusieurs semaines auparavant.

Une hausse au moment des vacances d'été

Il est également deux autres éléments qui plaident en faveur de la hausse, et en défaveur des consommateurs. Les Iraniens détiennent non seulement les clés du détroit d’Ormouz, mais aussi, en partie, celles de la mer rouge, autre autoroute de transit du pétrole. Car les Houtis du Yemen, musulmans chiites comme les Iraniens, tentent de pirater cet axe, même s'ils sont aujourd'hui affaiblis. 

L’autre élément susceptible de conduire à une augmentation du gazole et du sans-plomb dans les prochains temps est beaucoup plus pacifique. Dans une quinzaine de jours, à travers l’Europe, les migrations estivales vont commencer et lorsque la demande augmente, les prix augmentent aussi. Les vacances pourraient donc coûter un peu plus cher cette année.

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