Actualité - Sécurité routière: On va reparler du conseil national

Il a progressivement sombré dans l'anonymat et il n'était plus loin de représenter une instance tombée en désuétude. Mais le voilà sorti des oubliettes et du chapeau d'un gouvernement qui s'est rappelé de son existence, datant d'un décret de 2001. De quoi s'agit-il ? Du conseil national de la sécurité routière, sans président depuis 2008, et qui devrait revenir en grâce avec le député socialiste du Bas-Rhin Armand Jung à sa tête.
Composé d'une cinquantaine de membres, tout de même, venant de divers horizons administratifs, associatifs et de la société civile, ce conseil est une instance de réflexion destinée à être associée à l'élaboration de la politique des pouvoirs publics dans le domaine de la sécurité routière. La méthode des groupes de travail a été retenue pour ce faire. A priori, rien à redire, même si la présence de personnalités comme Bernadette Chirac dans l'organigramme laisse planer comme un doute sur la portée des expertises formulées.
Les dernières prises de position de l'instance se félicitaient de la multiplication des radars automatiques sur le bord de nos routes. Une culture radar à l'ancrage toujours d'actualité puisque le ressuscité devrait se remettre en jambe sur les thèmes de la vitesse, des mêmes radars automatiques et des radars pédagogiques. A ceci, devrait s'ajouter la question des conduites addictives, avec l'alcool en point de mire.
Ses réflexions devront être rapides puisqu'elles seront attendues par le prochain comité interministériel à la sécurité routière attendu pour le début de l'année prochaine. Point particulier, les rapports de ce conseil sont adressés au ministère des transports. Une reprise en main au détriment de l'intérieur à vocation répressive ? N'allons pas trop vite en la matière, on pourrait bien se faire flasher...
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