Actualité moto: Honda France profite de l'achat de ses Goldwing par les taxis mais ne veut pas les garantir
La nouvelle nous vient d'ici, et elle laisse pour le moins perplexe. Car si, d'un côté, elle peut s'expliquer, elle n'est pas très fairplay vis à vis d'une clientèle qui lui permet, même en ses temps difficiles, de vendre entre 200 et 300 modèles Goldwing. Véritable vaisseau amiral Honda au coût d'achat certain et à la plus-value pour le constructeur assurée. Et puis, niveau communication, l'initiative émet un doute sur la fiabilité d'une partie mécanique de la moto, dont personne ne s'est plaint jusqu'à présent, y compris ceux qui ont été, par ce biais stigmatisés.
De quoi s'agit-il ? De cette lapidaire précision venue de Honda France et relayée par les sociétés de taxi : « La Golwing n'a pas été conçue pour le moto taxi. » A partir de là, si la machine est utilisée comme telle, elle ne sera pas couverte par la garantie. A commencer par la boite de vitesse, qui restera donc à la charge du moto taxi qui conduit son véhicule, s'il n'arrive pas à démontrer que cette casse est le résultat d'un vice caché. En effet, Honda France souligne que "ni l'embrayage ni la boite de vitesse n'ont été conçus pour de tels usages en milieux urbains avec autant de kilomètres".
Les moto taxi représentent plus de 25% des ventes de Goldwing. Une moto justement prisée par une clientèle qui la préfère encore par dessus tout, même depuis l'apparition de la BMW K 1600 GT. Reste que pour le moto taxi, l'arme fatale s'appelle le Burgman 650. Chez Suzuki, on le sait, puisque les moto taxis se félicitent du fait que l'importateur a renforcé les contrôles de la boite CVT lors des révisions et en maintenant sa garantie. A chacun sa philosophie et son approche du client...
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