Il faut s’en persuader, Paris en 2020 ne ressemblera pas vraiment à la capitale actuelle. Il y aura des engins surfant sur la Seine, des minibus autonomes et une circulation expurgée autant que faire se peut de sa circulation automobile. Les projets pour la place de l’Opéra en ce sens n’étaient que des éléments précurseurs à une offensive plus vaste. Car on apprend aujourd’hui que ce ne sont pas moins de sept places qui vont entrer en lutte contre les déplacements en voiture.
Recalée ! La nouvelle épreuve du code de la route n’a même pas encore eu l’occasion d’être mise en œuvre que la voilà en constat d’échec. En cause, ces nouvelles questions à intégrer dans l’examen, 1 000 interrogations supplémentaires à proposer aux candidats dès le 18 avril prochain. Une échéance bien trop proche clame un Conseil national des professions de l'automobile (CNPA) qui appelle à la manifestation lundi prochain.
Dans un secteur parisien du transport à la personne déjà en ébullition, voici une nouvelle proposition qui sera une concurrence de plus à des taxis et autres chauffeurs VTC à couteaux tirés. Il s’agit du minibus autonome qui fait certes déjà son œuvre du côté de La Rochelle pour des petits trajets. Mais à Paris, on est plus ambitieux. On s’est même fixé une échéance : 2020. Ce qui est déjà demain.
Les autorités israéliennes avaient décidé de prendre à bras le corps le problème de leur sécurité routière en pariant sur les radars. Pas ceux des militaires mais bel et bien le genre qui flashe lorsque la vitesse autorisée sur un axe est dépassée par un véhicule qui l’arpente. Un maillage engagé depuis 2005 et qui a coûté dans les 23 millions d’euros. Et qui ne rapporte rien. Pourquoi ? Parce-que les policiers sont très indulgents.
12,5 millions de points ont été retirés en 2014, générant un juteux business pour des organismes parfois peu scrupuleux. Les pouvoirs publics ont (enfin) décidé de sévir.
Depuis début février, une départementale du Pas-de-Calais (62) expérimente le premier "radar-leurre" automatique de France. Celui-ci peut être déployé n'importe où sur cette portion de route d'une trentaine de kilomètre, que bordent onze panneaux avertissant de contrôles fréquents. Ce dispositif étant appelé à se propager très vite dans l'hexagone, Caradisiac s'y est intéressé de plus près. Allez hop, cap au nord!
Mille questions, c'est ce que doivent désormais potasser les candidats à l'examen du code de la route. La Sécurité routière en a diffusé un échantillon de 15, qualifiées d'"emblématiques". Un conseil, ne perdez pas votre permis !
L’âge moyen du parc automobile français est passé de 10,8 à 11,4 ans en un an, nous révèle notre confrère Auto Plus. Malgré ce vieillissement, le nombre de voitures recalées au contrôle technique est en baisse. En France, la meilleure élève est la Toyota Yaris. La lanterne rouge : la Fiat Multipla.
Le quotidien Le Figaro publie aujourd’hui son expertise sur le travail des radars en France. Et ce qu’il rapporte à la Sécurité routière. Une expression à prendre au sens propre comme au figuré. Au bilan, dans une conjoncture où l’on estime que les vitesses moyennes ont augmenté de 1 à 4 km/h selon les réseaux, le nombre d'automobilistes flashés en 2015 est resté stable par rapport à 2014. Il est aussi des endroits où l’on risque plus de se faire tirer le portait que d’autres. Le même Figaro a dressé une carte du pays pour nous éclairer.
Sachez-le, la famille des radars est prolifique. Une nouvelle progéniture est en effet arrivée dans ce qui se présente à présent comme une véritable dynastie. Du fixe au mobile en passant par ceux des feux rouges et même des leurres, on croyait la postérité largement assurée. Mais non, on en avait oublié un : le radar de Stop.
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