Un sondage montre que les conducteurs souhaitent davantage de campagnes de prévention. Mais ils sont aussi pour des amendes plus sévères !
Les rappels, dans le monde de l’automobile sont devenus légion. Voici une nouvelle fournée qui touche cette fois le constructeur automobile allemand Daimler, propriétaire notamment de Mercedes. Plus d’un million de ses véhicules vont devoir ainsi repasser par l’atelier. En cause, un problème d’airbags. Le genre de souci de coussin de sécurité qui fait tout de suite à la faillite Takata. Le blason à l’étoile serait donc à considérer comme une nouvelle victime collatérale des errements du fabricant japonais, depuis, liquidé ? Que nenni. Le souci vient bien de chez Daimler.
Entre la multiplication de l’usage par les uns et les restrictions de circulation imposées aux autres, le ratio entre automobiles et vélos dans la circulation urbaine a tendance à évoluer vers une augmentation d’une présence de la petite reine. Un fait que remet au goût du jour une cohabitation routière dont le principe doit être un partage de la chaussée révélé par une somme d’attitudes positives des uns vis-à-vis des autres. Voici l’un d’elle qui peut éviter l’écueil identifié par l’anglicisme « Car Dooring ».
289 personnes ont perdu la vie sur les routes françaises le mois dernier, un nombre en recul de 13,5 % par rapport à septembre 2016. Les autres indicateurs sont aussi en baisse.
Exclusif. Les contraventions pour non désignation d'un conducteur (NDC) envoyées systématiquement aux entreprises, quand leurs patrons paient spontanément les amendes - soit sans désigner un tiers - après que des véhicules de leur flotte se sont fait flasher, pourraient représenter une sacrée manne. Si l'on s'en tient aux statistiques officielles de ces dernières années, les contraventions qui impliquent des véhicules de société pour lesquels il n'y a pas de retrait de point(s) représentent environ 12 % de l'ensemble des PV radars, soit un peu moins de 2 millions en 2016… Or, les amendes pour NDC s'élèvent pour rappel à 450 euros au minimum. C'est donc plus de 866 millions d'euros qu'elles seraient susceptibles de rapporter à l'État !
95 % des 18/24 ans interrogés pour un sondage d'une association spécialisée dans la prévention ont avoué avoir déjà eu un comportement inapproprié en auto. Pour autant, une large majorité s'estime bon conducteur.
L'an prochain, l'État compte engranger plus d'un milliard d'euros rien qu'avec les amendes issues du contrôle automatisé des infractions, c'est 12 % de plus que ce qui est attendu pour cette année 2017, et carrément 95,2 % de mieux qu'en 2009 ! Hors radars, les recettes générées par la verbalisation routière sont en revanche prévues à la baisse, à 720 millions d'euros, en raison de la décentralisation du stationnement payant (et la disparition des PV à 17 euros) au 1er janvier prochain.
On ne sait pas encore très bien de quoi il s’agit, mais c’est du sérieux. Une situation d’autant plus préoccupante qu’elle inquiète au plus haut point jusqu’au président de Nissan, Hiroto Saikawa, qui a carrément reconnu un « problème très grave ». En cause, des inspections de véhicules qui n’ont pas été menées selon les règles exigées sur le marché nippon. Un fait mis à jour par les autorités qui conduisent aussi des vérifications similaires chez les autres constructeurs d'automobiles. Environ 1,21 million de véhicules produits vont être rappelés et l’opération va coûter près de 189 millions d'euros à Nissan.
Le contentieux des nouveaux PV pour "non dénonciation", dressés après que des véhicules de société ont été flashés, s'annonçait bien délicat… Ça se confirme ! Certains officiers du ministère public (OMP), destinataires des contestations et en charge des suites à leur donner, préfèrent botter en touche, en ordonnant l'abandon des poursuites à l'encontre des sociétés concernées. D'autres, en revanche, se permettent de faire apparemment tout et n'importe quoi, via des lettres de relance/rejet tout à fait illégales ! Et pendant ce temps, les premières citations à comparaître devant les tribunaux qui auraient le mérite de poser le débat en justice se font attendre…
Lors d’un récent sondage, un conducteur sur deux avouait son appréhension à l'approche d'un passage clouté. 74 % des personnes interrogées avaient ainsi peur de voir s'engager quelqu'un devant eux. Dans le même temps, 56 % des piétons disaient éprouver régulièrement une crainte au moment de traverser. Le cas du passage piéton mérite donc toute l’attention. En Islande, on a travaillé le sujet et on a trouvé une solution. Qui plus est artistique.
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