Toujours en piste depuis vingt ans avec un nouveau titre de vice-champion du monde dans la catégorie reine à son tableau de chasse, Valentino Rossi est un phénomène rare qui a déjà marqué le monde des grands prix de son empreinte. Notre confrère Michel Turco lui rend hommage dans un ouvrage à paraître le 10 novembre prochain.
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Rossi s'est assuré en Malaisie un statut qui est le sien depuis trois saisons : celui de vice-champion du monde. Second devant Lorenzo d'une course à Sepang remportée par Dovizioso et sa Ducati, il a mené à bon port une Yamaha qui n'a plus gagné depuis la Catalogne le 5 juin.
Sa première victoire en MotoGP avait été acquise en 2009 sur le tracé humide de Donington avec une Honda. Sept ans plus tard, Dovizioso renoue avec la victoire avec une Ducati qu'il fréquente depuis quatre campagnes sous les averses de Sepang. Il est le neuvième vainqueur de l'année et c'est la deuxième victoire des rouges cette saison.
La fin de parcours a été tendu mais il a fait ce qu'il faut pour rester maître de son destin et arracher le titre mondial avant la fin de la saison. Zarco devait gagner en Malaisie pour ceindre sa seconde couronne consécutive en Moto2 et il n'a pas manqué le rendez-vous. La pluie et Morbidelli ne l'ont pas retenu.
La Malaisie n'a pas déçu pour son Grand Prix à Sepang copieusement arrosé par la pluie. Des conditions compliquées qui ont créé le chaos en Moto3 mais que Zarco en beau champion a su gérer pour s'offrir une victoire synonyme de second titre.
Ce matin en Malaisie une Marseillaise a retenti consacrant en Moto2 un Zarco qui n'a pas fait que gagner la course. Sur une piste de Sepang mouillée, le Français a montré qui était le patron dans ce tumultueux peloton en conservant avec panache un titre mondial acquis l'an dernier.
Entre les blessures et le manque de confiance, la vie de pilote de Baz n'était pas rose ces derniers mois. Mais l'éclaircie est venue d'un ciel couvert de Malaisie où le Français s'est rappelé qu'il n'était pas maladroit lorsque les conditions de piste se corsaient. Résultat, un dixième temps sur la grille de départ de Sepang.
S'il en est un qui a profité de la pluie en Malaisie, c'est bien le pilote officiel Ducati, Andrea Dovizioso. L'eau lui a porté chance en même temps qu'un changement inspiré de stratégie lors des qualifications à Sepang. Pour la course de demain, il espère les mêmes conditions et il est bien l'un des rares.
Depuis le début de cette saison, voir un Lorenzo rouler sous la pluie équivaut à un calvaire. Mais cette fois, en Malaisie, il a été mis en confiance par un enrobé assurant l'adhérence pour se porter sur la première ligne avec le troisième temps. Le tout sur une piste mouillée.
Les qualifications modernes en MotoGP se déroulent en deux temps. Deux violents runs où l'on change de pneus au milieu et où il faut exploser en peu de tours. Pas vraiment la potion du Doctor qui préfère monter en puissance. Justement, cette séance en Malaisie lui a permis de renouer avec l'ancienne méthode.