C'est un véritable cauchemar que vit actuellement Loris Capirossi. Jusque là baigné dans un team Ducati où il avait pris l'habitude de dominer tous ses équipiers depuis le début de l'aventure du blason de Borgo Panigale en Moto GP, voilà qu'il est mis sous l'éteignoir depuis l'entame de cette saison par un jeune binôme qui collectionne les victoires et mène le championnat.
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Bravant les conditions difficiles de ce Grand Prix de France, le Champion du Monde en titre espérait bien se refaire une petite santé en terres sarthoises, menant avec conviction sa RC212V jusque là rétive à une probante quatrième position.
Ce n'est pas la première fois dans la saison que Valentino s'ouvre ainsi sur son manufacturier de toujours, mais il semblerait bien que cette fois la remarque se fasse un peu plus instante, si ce n'est même, peut être, incisive.
Revenus sur leurs terres ils avaient à cœur de bien faire. Sylvain avait déjà irradié le paddock de son coup de guidon depuis l'entame du meeting alors que Randy travaillait sur sa Kawa pour la régler aux petits oignons.
Course à rebondissements ce Dimanche après midi au Mans, qui a fait vibrer une foule comblée et trempée. Menaçante depuis le début de la journée, la pluie a fini par prendre possession de la Sarthe pour bousculer les valeurs, livrant un verdict final inédit.
Tout a commencé dans la nuit avec 5 tours de piste sur le circuit de karting de Spa Francorchamps. Cela a quelque peu modifié la donne du classement provisoire annoncé après les 2 premières spéciales.
Rien à faire pour l'opiniâtre Andrea Dovizioso qui avec une Honda certes agile mais manquant cruellement de moteur, a dû encore subir la loi d'un Lorenzo qui concrétise pour la quatrième fois cette saison.
On ne sait quelle amulette devra porter Pasini le maudit lors du prochain Grand Prix, mais ce qui est certain c'est que la guigne s'est prise d'une réelle et consistante affection à son égard. En lutte pour la victoire à quatre tours de l'arrivée, le poleman a vu tous ses efforts ruinés de nouveau par un problème technique qui a éteint sa machine.
A l'image de certains de ses concurrents, et non des moindres puisque Rossi est du lot, De Puniet a pas mal tâtonné pour trouver le bon équilibre de sa ZX-RR et se déterminer sur son choix de gommes. Mais la solution semble à présent figée : "Nous avons pu améliorer la moto aujourd'hui et les ajustements effectuées sur les suspensions avant et arrière ont été efficaces.
Sylvain Guintoli voulait bien faire chez lui. Sur le Bugatti, il a fait mieux que ça, il a marqué les esprits. Avec sa M. 1 du team Tech'3 équipée en Dunlop, il fait preuve de constance et de performance depuis l'entame du meeting. Jusqu'à presque éclipser son compatriote De Puniet sur une Kawasaki jugée mieux armée techniquement.