Comme annoncé il y a quelques jours, Volkswagen supprime des postes dans les lignes de production de ses voitures électriques.
Une grève illimitée touche les trois groupes américains Stellantis, General Motors et Ford. Et si les clients européens ne risquent d'être que très peu touchés par les arrêts de production, les constructeurs, à l'instar du groupe dirigé par Carlos Tavares, pourraient bien perdre de l'argent, et voir leurs syndicats d'ici prendre exemple sur leurs collègues de là-bas.
Selon Transport & Environment, les constructeurs européens pourraient commercialiser une voiture électrique à 25 000 € tout en étant rentable. Mais il y a des conditions à remplir, qui restent incertaines.
BMW fait partie des rares constructeurs automobiles à croire encore en l’avenir de la technologie à hydrogène sur les voitures particulières. Les utilisateurs de son iX5 expérimental seraient très contents de ne pas composer avec les mêmes problèmes que ceux des voitures électriques.
Sur les 11 300 voitures électriques vendues par Vinfast depuis le début de l’année, plus de la moitié a en fait été achetée par une société de taxi appartenant au patron de la marque.
Les ventes de voitures électriques Volkswagen sont décevantes et le constructeur allemand travaille désormais sur une réduction de ses capacités de production.
Alors que le gouvernement français doit encore préciser son barème du malus écologique pour 2024, la composante au poids pourrait gêner certaines marques. Surtout les constructeurs premium allemands et les Coréens.
Il y a une bonne nouvelle pour ceux qui trouvent les voitures électriques encore trop chères sur le marché actuel : la baisse du prix du lithium et la découverte de nouveaux gisements dans le monde pourraient influer positivement sur la valeur neuve des autos à zéro émission.
Pas encore célèbre chez nous, le constructeur chinois BYD est en train de devenir l’une des plus grosses marques automobiles du monde. Il n’en reste plus que quatre devant lui.
Près de la moitié des exposants du salon allemand étaient Chinois. Que serait Munich sans ces exposants asiatiques ? Une entreprise en faillite. Et les organisateurs ne peuvent pas compter sur les constructeurs européens pour leur sauver la mise : certains sont venus timidement, quand d'autres ont fait l'impasse.
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