Daimler semble vivre l’enthousiasme juvénile du bon élève qui sait qu’il a fait un bon trimestre au bahut et qui attend avec impatience son bulletin pour le présenter fièrement et avec délectation à ses parents. Le fils prodige en l’occurrence est Mercedes Benz dont les ventes sont promises comme plus que satisfaisantes. La tendance a été annoncée et on attend maintenant les résultats.
La firme au blitz Opel est fière d'annoncer que les premières unités de la seconde génération de la grande berline Insignia Grand Sport sortent de l'usine de Russelheim en Allemagne. Le break Sports Tourer suivra fin 2017.
Le rachat d’Opel par PSA a peut-être ouvert la voie à d’autres fusions ou absorptions dans le monde de l’automobile. Parce que certains constructeurs sont plus fragiles que d’autres. Parce qu’après deux années de bons bénéfices, certains disposent du cash suffisant pour en racheter d’autres. Et parce que l’avenir et les nouvelles mobilités plaident pour une concentration des marques.
Les affaires tournant autour du diesel et des différents constructeurs européens qui auraient fraudé n'en finissent pas de faire les une des journaux. Et depuis hier, c'est notre constructeur national Renault qui est à nouveau en pleine tourmente. Accusé de triche, il s'en défend. Alors Renault, fraudeur ou pas ?
Selon la Répression des fraudes, la triche aurait commencé dès 1990 avec la première Clio. L'ensemble de la chaîne de direction est concerné, dont le PDG Carlos Ghosn qui n'a pas établi de délégation de pouvoir sur ce sujet.
La vente d’Opel à PSA est le dernier épisode en date des aventures de General Motors en Europe. Une histoire qui, depuis presque trente ans, se solde systématiquement par des déconvenues. Des alliances, des rachats et des incursions qui, de Fiat à Saab en passant par Chevrolet, se sont toujours soldés par des échecs. Saga d’un manque de bol.
Ce matin, au siège de Peugeot–Citroën, Mary Barra et Carlos Tavarès ont officialisé leur relation. Le président de PSA rachète Opel et Vauxhall, propriété de General Motors depuis 1929 pour un montant total de 2,2 milliards d’euros. Caradisiac s’est invité à la cérémonie de mariage.
Officiel - Le groupe PSA rachète Opel
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L'issue des négociations entre le groupe français et General Motors ne faisait aucun doute, mais cette fois c'est officiel : Opel et Vauxhall rejoignent PSA. Une opération de 2,2 milliards d'euros qui donne naissance au deuxième constructeur européen.
Il n’a échappé à personne ces derniers jours que les bonnes nouvelles se sont accumulées au sujet des groupes automobiles français. Des résultats en hausses, des dividendes distribués, des primes accordées et des ambitions renouvelées au point de racheter des concurrents… Tant Renault que Peugeot semblent avoir retrouvé leur forme d’antan. Une embellie dont personne ne veut être oublié et surtout pas l’actuel président de la République.
Tout se termine bien. Les différents protagonistes du rachat d’Opel par PSA n’y voient plus d’inconvénients. L’affaire devrait être bouclée rapidement et annoncée dans les prochains jours. Pourtant, la stratégie mise au point a été bousculée par des fuites. Et l’hostilité des autorités allemandes à l’annonce du rapprochement ressemble plus à une posture qu’à une véritable incrédulité. Retour sur les quelques jours durant lesquels Carlos Tavarès a éteint les incendies.
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