Volkswagen Golf Cabriolet
Dates clés
- Commercialisation : février 1994 à août 2003 - Restyling : mai 1998 - Version diesel : juillet 1995 à mai 1998
En bref
Ce modèle resté sans descendance directe a repris le flambeau du premier découvrable Golf, qui a incarné pendant 15 ans un certain sommet de séduction automobile. Aprèss lui, Volkswagen a stoppé toute fabrication de Golf décapotable, en laissant la place à une version découvrable de la craquante New Beetle. Cette génération de Golf cabrio se présente donc comme une voiture déjà d'un certain âge, mais pas dépourvue de charme. Pas seulement un charme un peu désuet propre à un modèle d'un autre âge, non : il est possible de prendre un vrai plaisir en la conduisant.
Caradisiac a aimé
- La belle qualité de capote
- Le confort
- Le comportement routier honorable pour un cabriolet
- L'insonorisation réussie (sauf TDI)
Caradisiac n'a pas aimé
- La planche de bord avant restylage
- La banquette dure à l'arrière
- L'accès à l'arrière difficile
- Le freinage
Nos versions préférées
- IV CABRIOLET 1.6 CARAT
- III CABRIOLET 1.9 TDI 90
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- La réputation : le découvrable établi sur la base d'une berline de série de milieu de gamme es une longue tradition Volkswagen (depuis les premières Coccinelle), et le constructeur est à juste titre réputé pour la qualité de ce type de réalisation.
- La capote : elle est réalisée avec soin, et affiche même un niveau de qualité assez peu répandu pour un modèle de cette taille né au début des années 90. Elle assure un bonne isolation phonique. Elle intègre une lunette en verre, avec en série un désembuage efficace.
- Le confort : la rigidité de la caisse a été bien travaillée et les suspensions fonctionnement avec une certaine douceur. Ce cabriolet s'avère même plus confortable que la berline Golf III dont il dérivait.
- Le comportement routier : sans se montrer sportif ni incisif, il est correct. Il n’a pas à souffrir de l’absence de toit rigide, ce qui évite d'avoir à faire à une casse manquant de rigidité.
- L'équipement : hormis sur les versions Coast de première génération, il set plutôt complet.
- L'insonorisation : elle est réussie, sauf sur la diesel TDI.
Ce qui peut faire hésiter
- Le confort à l’arrière : il est limité, tant par le faible volume habitable que par la dureté de la banquette.
- La planche de bord des versions avant restyling : directement issu de la Golf III, elle ne peut prétendre ni à une qualité extraordinaire ni à un quelconque degré de standing.
- Les moteurs : ils manquent un peu de tonicité. Etonnamment, Volkswagen semble avoir toujours choisi pour motoriser ce cabriolet des mécaniques très placides, au rendement un peu faible.
- L'étagement de la transmission : surtout sur les modèles avant restyling, la mode est aux étagements exagérément longs, ce qui pénalise la nervosité et les reprises.
- Le coffre : il n’offre qu’un volume restreint. Son accès, certes assez bas, se montre trop étroit.
- Le freinage : les distances d’arrêt sont un peu trop longues sur les versions d’avant le restyling. Par la suite, amélioration partielle, mais ce modèle ne devient jamais un champion du freinage.
- L’accès à l’arrière : pas très pratique, il est gêné par l’arceau de sécurité.
Budget
Achat / Cote :
La cote a longtemps culminé très haut pour les Golf décapotables. Aujourd'hui, la bonne image de ce modèle est plus diffuse, et le succès en occasion n'est plus celui de années 90 où, tout ce qui s'appelait Golf cabrio s'échangeait à des tarifs hallucinants. Peu présente sur le marché, la version TDi est recherchée et toujours proposée très cher par les vendeurs.
Consommation :
Appétit un peu trop élevé sur les versions à essence : aucune version ne propose un rapport performances/consommation particulièrement intéressant. La TDI est, et de loin, la plus sobre de la gamme.
Assurance :
Un peu chère, comme toujours pour les cabriolets.
Prix des pièces :
Dans l'ensemble, tarifs plutôt élevés, avec même quelques mauvaises surprise, tant côté carrosserie que pour les pièces mécaniques.
Entretien :
Visites d'entretien tous les 10 000 à 15 000 km suivant les modèles (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 120 000 km.
Fiabilité
Description :
Ce modèle, établi sur une base technique de Golf III, a échappé aux années sombres que la marque Volkswagen a traversé durant la période 1998 à 2003. Il faut dire qu'il n'a quasiment pas évolué durant toute sa carrière et n'a donc pas hérité, en cours de route, des moteurs ou des organes qui ont pu poser problème sur d'autres modèles du constructeur. Le bilan fiabilité est donc satisfaisant avec, pour l'utilisateur, une tranquillité d'usage tout à fait rassurante. Globalement, la qualité de construction est tout à fait appréciable.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Boîte de vitesses automatique. Quelques incidents de boîte de vitesses automatique à partir de 120 000 km.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur 1.6. Sur les 1.6, à-coups chroniques à l’accélération. Remède : reprogrammation du boîtier de gestion électronique moteur. Meilleure programmation disponible depuis 2002.
- Refroidissement. Sur les modèles fabriqués jusqu'en septembre 196, quelques soucis sur le circuit de refroidissement à partir de 90 000 km. Causé soit par les durits, soit par le radiateur.
- Boîte de vitesses manuelle. Sur quelques modèles fabriqués jusqu'en juillet 1994, faiblesse possible de la boîte à partir de 120 000 km.
- Boîte de vitesses manuelle. Sur quelques modèles fabriqués jusqu'en juillet 1998, suintement d’huile en sortie de boîte de vitesses, par le joint spi. Sans gravité si la fuite est traitée à temps.
- Catalyseur. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1995, quelques défaillances prématurées de catalyseur.
Aspect extérieur :
- Capote électrique (option). Au bout de quelques années de fonctionnement, possible besoin d'opérer un réglage de tringlerie ou de reparamétrer la commande d’un moteur.
Finition intérieure :
- Sièges avant. Sur les modèles fabriqués jusqu'en mai 1998, jeu sur les dossiers.
- Bruits parasites. Surtout sur les modèles fabriqués jusqu'en septembre 1995, quelques vibrations de planche de bord et bourdonnement de la ventilation sur les vitesses 3 et 4. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1994, grincement sur la pédale d’embrayage et sur l’accélérateur. Sur les modèles restylés fabriqués jusqu'en décembre 2001, une résonance mécanique remonte dans le levier de vitesses. Causée par la masse antivibratoire précisément censée amortir les vibrations à la source.
- Poignées de portes intérieures. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1994, poignées d’ouverture intérieure de portières parfois mal fixées.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Climatisation. Sur les modèles depuis le restyling, et surtout sur ceux fabriqués jusqu’en 2002, incidents de climatisation : aléa sur la programmation automatique, casse possible du compresseur à partir de 80 000 km.
- Témoin d'airbag. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1998, allumage inopiné du témoin d'alerte, sans que cela corresponde à un réel dysfonctionnement de l'airbag.
Rappel de rectification en concession :
- Airbags. Sur les modèles antérieurs au restyling et dotés de deux airbags frontaux, risque de perturbation de fonctionnement ou de non-déclenchement en cas de choc. Rappel en avril 1999 : réinitialisation du boîtier de commande des airbags.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : IV CABRIOLET 1.6 CARAT
En diesel : III CABRIOLET 1.9 TDI 90
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération