Les vacances, c’est fait pour se reposer. Fini le stress, fini la pression des contractuelles urbaines… En théorie, car même sur le bord de la plage, l’automobiliste reste l’une des proies privilégiées des forces de l’ordre. Voici une petite histoire largement inspirée de mes expériences personnelles.

"Une prière pour les gendarmes :   laissez les automobilistes en paix   pendant les vacances"

Un climat caniculaire sur la plage, et même si le mois d'août touche à sa fin, cartables, trousses et cahiers ne sont pas encore à l'ordre du jour. Les parkings sont bondés, et vous roulez à la recherche du moindre espace disponible, en vain.

Finalement, excédée par la chaleur (et votre voiture, avec sa couleur noire, en rajoute un peu en vous restituant de précieux degrés dont vous vous seriez bien passée), le monde et le bruit, vous ne supportez plus rien : à la première occasion, et à l'endroit le moins autorisé, vous abandonnez votre véhicule à son triste sort...

Ca commence par un PV de stationnement…

"Une prière pour les gendarmes :   laissez les automobilistes en paix   pendant les vacances"

À vous enfin un peu de fraîcheur et de bronzette, afin d'envisager la rentrée avec de belles couleurs. Mais là, au lieu de ne rester qu'une heure ou deux, vous vous endormez, pour ne vous réveiller que beaucoup plus tard… En une fraction de seconde, vous pensez à votre voiture et vous vous précipitez pour constater l'ampleur des dégâts. Non seulement, vous avez accumulé plusieurs PV, mais en plus, constatant votre manque de coopération à enlever votre véhicule, les gendarmes ont opté pour la manière forte : un sabot autour de votre roue ! Et là, trop, c'est trop, pour un mois de vacances ! Ni une ni deux, vous partez à leur recherche, afin de négocier ce qui pourrait être négociable. Finalement, vous arrivez à les trouver au bout de la plage. Après un certain temps de négociations, le ciel bleu aidant ainsi que votre tenue estivale, ils viennent vous l'enlever, certes un peu à contrecœur, mais à une condition : payer le paquet d'amendes.

Et, ça se poursuit par un excès de vitesse

À bout de nerfs après une journée, ma foi, riche en événements désagréables, vous promettez que l’on ne vous y reprendra plus. Excès de vitesseEt maintenant, avec tout ce temps perdu,

"Une prière pour les gendarmes :   laissez les automobilistes en paix   pendant les vacances"

vous êtes terriblement en retard : mari et enfants vont mourir de faim, si vous n'arrivez pas dans le quart d'heure qui suit. Et donc, forcément, vous accélérez un peu plus qu'autorisé, et ce qui doit arriver arrive : pour terminer une journée aussi mal commencée, il fallait bien conclure par un petit excès de vitesse. Alors là, vous n'avez même plus la force de dire quoi que ce soit.

Vous acquiescez : les négociations, vous n'en n'avez plus le courage. Sur le chemin du retour, plusieurs solutions vous viennent à l'esprit, afin d'éviter de payer le lourd tribut de cette journée.

"Une prière pour les gendarmes :   laissez les automobilistes en paix   pendant les vacances"

Alors, Messieurs les gendarmes et policiers, en ces périodes estivales, soyez cléments avec les touristes. Nous aurons tout le temps à la rentrée de nous faire épingler et de recommencer à payer des contraventions. A moins que nous ayons l’idée, risquée, d’attendre l’amnistie présidentielle. Finalement, la voilà l’idée pour les prochaines vacances, ne pas payer les PV. Le futur président, trop heureux d’être élu l’été prochain, se montrera sans doute compréhensible avec les automobilistes malchanceux.

Sinon, pour échapper aux poursuites, vous pourrez toujours contacter votre maire (voir l’une de nos précédentes enquêtes : PV de l’été : comment les faire sauter) ou une association comme le Club Défense Permis, qui propose un service d'aide et de défense aux automobilistes (Le club défense permis, BP 111, 42010 Saint-Étienne Cedex 2

Tél. : 04.77.25.02.08).


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