C'est plutôt recherché comme activité. Il y a de l'offre sur le marché. Ca vous file quelques frémissements dans le bas des reins et ça vous vide généralement le portefeuille.... Non, ça ne vous colle pas de champignons en prime mais ça vous donne l'occasion d'y appuyer dessus. Et pas qu'un peu.
Les stages de pilotage, c'est un peu comme les candidats à l'élection présidentielle, il y en de tous les types. L'analogie marche d'ailleurs pour toutes les facettes de la politique.
Pour savoir si c'est bien, il faut tester.
Jean-Baptiste Emeric a écumé les circuits durant de longues années. Après une carrière classique en monoplace à la fin des années 80 puis un virage vers les formules monotypes berline, il crée son école de pilotage. Le garçon est du Sud et restera dans le Sud.
Il propose, comme tous, une palette de stages assez large. De la monoplace Formule Renault, à la 106 Rallye, jusqu'à la Ferrari 360 Modena, la Porsche 911 ou le Cayman et en passant par une Camaro type Nascar, il y a du choix. Et encore je vous passe l'avion... (si, c'est vrai).
Ma « punition » du jour se passe sur le circuit du Grand Sambuc à Vauvenargues près d'Aix en Provence. Ce sera 4 tours en Ferrari 360 Modena à boite de vitesse F1. J'ai connu pire.
Si vous cherchez de l'esbrouffe, de la paillette, du guindé, du ‘Formula One like', des ‘s'il vous plait monsieur' ‘si vous voulez bien vous donner la peine', du tapis rouge et des petits doigts en l'air, passez votre chemin. Chez JB Emeric, c'est en toute simplicité et il faut le savoir avant d'y arriver.
Une fois trouvé le circuit du Grand Sambuc (c'est le plus dur), le reste est assez traditionnel. Accueil succinct, signature de la décharge de responsabilité, du chèque de caution (important), remise du badge et attente du briefing. C'est Gérald Gaire, l'instructeur en chef, qui se lance avec une gestuelle et une gouaille toute sudiste dans un éclaircissement rapide des notions basiques de conduite rapide, plus que de pilotage. Il serait en effet prétentieux de vouloir apprendre à piloter en 20 mn de causette. Le gars est bon, on ne voit pas le temps passer.
Une fois le bavardage terminé, les inscrits partent en passager pour 2 tours avec un moniteur au volant. Il vous montre le circuit, vous explique les palettes au volant et surtout vous recommande bien d'apprécier le moment sans vous prendre la tête car c'est assez court et assez cher ! Ce serait donc dommage de ne pas goûter chaque minute. Il a raison.
Le circuit n'est pas loué en exclusivité et nous tournons avec d'autres autos. Gerald est rassurant sur le sujet
« Ne vous en occupez pas. C'est moi qui regarde les rétros. Si en plus vous surveillez vos arrières, vous n'allez profiter de rien, donc regard droit devant et gaz ! »
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