Vous savez qu'en France, le bonus écologique est appliqué depuis le 5 décembre 2007 et le malus est entré en vigueur le 1er janvier 2008 à la première immatriculation d'un véhicule. L'objectif de cette mesure découlant du Grenelle de l'environnement : encourager les automobilistes à acheter des voitures neuves moins polluantes.
Le montant du bonus versé sera d'autant plus élevé que les émissions de CO² seront faibles : 1000 € pour les véhicules émettant moins de 100 gCO2/km ; 700 € pour les véhicules dont les émissions sont comprises entre 101 et 120 g CO² ; 200 € quand les émissions de CO² sont comprises entre 121 et 130 g CO²/km. Le montant du malus progresse à raison de l'augmentation des émissions de CO² des véhicules achetés, selon le barème suivant : 200 € pour les véhicules dont les émissions sont comprises entre 161 et 165 g CO²/km ; 750 € quand les émissions sont comprises entre 166 et 200 g CO²/km ; 1600 € entre 201 et 250 g CO²/km ; 2600 € au-delà de 250 g CO²/km. Résultat : au premier trimestre 2008 en France, les voitures rejetant plus de 160 grammes de CO2 (pénalisées par le malus : 4X4, monospace, grosse berline routière) ont vu leur vente baisser par rapport à 2007 (voir article). Du coup, des constructeurs de voitures imposantes veulent trouver des astuces pour rebooster leur vente face à ce malus écologique qui leur est imposé. Voici un exemple avec le constructeur coréen SsangYong, spécialisé dans les modèles tout-terrain : il lance dans l'hexagone l'opération "offre spéciale" jusqu'au 31 juillet 2008, une remise à l'achat de 1 600 euros proposée sur les véhicules qui doivent payer la taxe anti-pollution de 1 600 euros... Il souhaite donc l'équilibre... Petit rappel : lors du Salon de Genève 2008, SsangYong a présenté un prototype de véhicule diesel-hybride baptisé SsangYong Rodius (7 places), à mi-chemin entre un monospace et un SUV (voir article).
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