Si Pagani devait sortir un SUV, il ressemblait fort au Spyker D12 Peking-To-Paris, avec la même attention au détail à l'extérieur et le même esprit baroque à l'intérieur, avec un choix très soigné des matières.
Le Spyker D12 Peking-To-Paris a été construit afin de commémorer les 100 ans du périple d'un français (cocorico) qui avait relié... Pékin à Paris (merci pour ceux qui suivent) à bord d'une Spyker 18/22. Heureusement qu'il n'est pas allé jusqu'à Bourg-La-Reine.
Malgré ses quatre portes (dont celles de derrière sont antagonistes) et ses quatre places, le Spyker cache toutefois un cœur résolument sportif. Une fois de plus, c'est dans la banque d'organes d'Audi que l'artisan néerlandais est allé piocher sa motorisation, et ce n'était pas pour y choisir un 1.4l TDI, mais plutôt le W12 6.0l développant 500ch via une boîte séquentielle à commande au volant. Avec une telle puissance, emmener les 1895kg de la bête ne demande que 5.0s, avec une belle vitesse de pointe de 295km/h. Les 4x4 ne sont décidément plus ce qu'ils étaient.
Avec 4.95m, soit 15cm de plus que le Porsche Cayenne, le D12 n'est pas du genre chétif, surtout si on lui ajoute une largeur de 2m sans les rétroviseurs. Au chapitre de la démesure, notons aussi la capacité du réservoir qui atteint les 100 litres et les énormes jantes de 24'' au dessin en hélice caractéristique de la marque.
N'allez pourtant pas croire que cet hommage roulant restera un concept car de salon, puisque le D12 Peking-to-Paris devrait être commercialisé l'année prochaine au prix de 290 000€.
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