La semaine dernière, ce sont tenus 3 jours d'essais collectifs en GP2 sur le circuit de Jerez. Après la fin du championnat, ces séances servent aux écuries à tester plusieurs pilotes en vue de définir leur line-up de la saison prochaine. Ainsi, on voit parfois un même pilote rouler pour une équipe différente chaque jour. C'est durant ces tests que Sébastien Loeb a été invité à venir tester une GP2 grâce à un ami ingénieur rencontré sur la Porsche Carrera Cup.
Intégré au sein de l'écurie DPR, le champion du monde WRC n'a pas été gâté par la météo et les conditions de piste. Sous la pluie, le matin il signe tout de même un très honnête 18e temps (sur 25 pilotes en piste) à seulement 5 dixièmes du chrono de Bruno Senna par exemple. L'après-midi sera plus difficile avec des runs régulièrement interrompus par des drapeaux rouge suite à des sorties de piste et une piste s'asséchant qui donnera aux derniers sortis l'opportunité de signer les meilleurs temps. Sébastien Loeb n'aura pas cette chance et stagnera en dernière position.
Voilà sa réaction après ces essais :
Comment se sont passés tes essais en GP2 ?
Dans l’ensemble, ça s’est bien passé. Je suis un peu frustré car la journée a été pas mal hachée par des séries de drapeaux rouges dus à des sorties de piste. Le matin, c’était mouillé, du coup, la prise en main de la voiture n’était pas évidente. A partir de midi c’était sec. Je pensais alors pouvoir aligner les tours mais les arrêts répétés ont fait que nous avons passé quasiment plus de temps dans les stands que sur la piste. Dans l’après midi, j’ai quand même réussi à faire trois séries de cinq tours et ensuite rebelote, on faisait deux tours « drapeau rouge », un tour « drapeau rouge », encore deux tours « drapeau rouge » et ça, jusqu’à la fin des essais. Dans ces conditions il était difficile d’améliorer les chronos.
Et tes sensations à bord de la GP2 ?
Ça pousse fort ! C’est vrai que ça ressemble vraiment à la Formule 1. Il faut essayer de trouver rapidement ses repères car ce sont des véhicules qui sont littéralement scotchés au sol. Lorsque tu es à bord d’un de ces engins, tu sens qu’il y a pas mal de boulot pour être au niveau.
Tu as déjà essayé des F1. As-tu ressenti une nette différence ?
Nette, peut-être pas. La F1, c’est quand même un ton au dessus. Mais ça s’en approche énormément, notamment au niveau du grip à haute vitesse et dans les virages.
Qu’as-tu trouvé de plus compliqué ?
L’adaptation à la voiture et le fait de ne pas connaitre le circuit. Réussir cela en une seule journée n’a pas été évident. En plus, les conditions climatiques ne m’ont pas aidé.
Te sens-tu prêt à être aligné sur une grille de F1 ?
Aujourd’hui, je ne peux pas le dire. Je sais que je manque de roulage sur ce style de voiture. Le manque d’expérience est un handicap certain. Maintenant, je ne pourrai connaître ma valeur qu’à l’occasion d’une éventuelle participation à un Grand Prix.
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