Vous savez que la Commission européenne propose que chaque constructeur vendant des véhicules en Europe, européen ou non, se voit attribué un objectif afin d'atteindre une moyenne globale de 130 g de CO2/km sur l'ensemble du parc auto neuf écoulé en Europe en 2012, contre 160 g de CO2/km aujourd'hui. Si cet objectif n'est pas satisfait, le constructeur sera frappé d'une pénalité dès 2012, au départ de 20 euros par gramme de C02 en trop par véhicule vendu et ensuite de 35 euros en 2013, 60 euros en 2014 et 95 euros en 2015 (voir article).
Alice de Brauer, directeur du plan environnement au sein de Renault, souligne que l'environnement est devenu une vraie opportunité pour le constructeur français sur le long terme. Afin de parvenir à diminuer les émissions polluantes des véhicules, elle explique que Renault a impulsé diverses initiatives : "On a transformé 148 versions de voitures, c'est-à-dire on a retravaillé la masse, l'aérodynamisme, les frottements sur les modèles de série. On a introduit la chasse au gramme, tout le monde a compris qu'il n'y a avait pas de technologie magique et qu'il y a tout un ensemble qui font qu'on allait gagner des grammes." Renault a mis en place un label "Eco 2" concernant les véhicules rejetant moins de 140 g/km, construits avec minimum 5% de matières plastiques recyclées, recyclables à 95% et fabriqués dans une usine certifiée ISO 14001 (voir article).
Alice de Brauer indique que Renault est bien parti afin d'atteindre l'objectif du million de voitures vendues émettant moins de 140 grammes de CO2 par kilomètre d'ici 2009 (dont un tiers rejetant moins de 120 g/km). Concernant le système de bonus/malus écologique (voir dossier), elle met en avant que pour avoir une technologie sur une voiture qui soit diffusée de masse, il faut que le client s'y retrouve. Il va s'y retrouver s'il paye quelque chose qui correspond à un gain. Ce gain, c'est deux choses, le carburant et les logiques de taxation. D'après elle, la philosophie de base de Renault est la suivante : il ne faut pas faire de l'environnement une question à part mais il faut mettre l'environnement dans toutes les questions. Elle ajoute : "Des milliers d'ingénieurs Renault ont intégré l'environnement. 2 000 'responsables environnement' travaillent à tous les niveaux et dans toutes les parties du groupe dont 250 'têtes de réseau'." Dans le cadre du dernier plan Renault-Nissan, 700 millions d'euros ont été dédiés à la recherche environnementale.
Renault est optimiste pour le futur écolo !
(Source : Renault, Reuters)
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